3 févr. 2018

Le Mur


La Tombe
du dire


L'autre tue
te tue toi
même tu
rie des poisons
corrompus
du UN des uns
Nature
sang tête
allant là
tuant tout
sans vie
vent terrible
rose est
nord sud ouest
d'aiguillé
fil coupant
court l'infini
hors la horde
climatique
murée
Terre pourtant tôt
ou RIEN
qu'AMOUR
en FIN
Attendre n'attend pas
c'est l'autre côté ici
à rassembler
par papiers
donnés
"Tout objet aimé
est le centre
d'un paradis"*
instable précaire
menu diaphane
de mort certaine
en JE disparue
avant que dire
et dessin
pour des fins infinies
de SILENCE
et puis dispersé
en miettes
RIEN VIDE
redondances
meurtries agacées
peut ne veut pas
peut-être un visage
difficilement LÀ
Fermant les yeux
pour voir
ou ouvert sans voir
comme un cri coincé
en attente d'une ligne
un mot...
Après garde
théorème
séquentiel
d'un monde riant
de perfection
aux nues des murs
à vendre sans bavure
OGM apocalyptiques
totalitaires
à un poil près
du RIRE d'art
de RIEN
que si cela veut
s'éteindre
dans la lumière
ou marcher
chemin faisant
frissonnant oiseau
de passage
pour RIEN
que petit dessin
à jeter hors du vent fou
de toutes raisons
pour UN génocide
trafiqué depuis
le début du monde
déguisé en festin
de courte vue
présent mort passé
d'avenir
embusqué
en cellules menottées
d'éditions pipées
et à pipes
et par ici
agrippées lourdaudes
dans le bocal
mangeant avec ses mains
à plumes sans charrues
sa sauce populariste
dévoilant la vérité
de la Disparition
du capital piétinant
le ciel du coeur
des enfants endormis
entre les pages
secrètes du VRAI
juste ICI LÀ
à vue d'oeil caché
précipité d'où
cela vient
la dernière pomme
de l'arbre à tête
des eurêka
à coups de tonnerre
Main tenir
à bien se tenir
et y tenir retenir
le tremblement
déposé d'atomes
maintenant
en pétales de mots
Réapprendre
sans maux dire
là coincés
dans l'ordre
où l'effroi tombe
la forme s'informe
casse le moule
Tranquille voyant
au départ croyant
en pas LUI
le UN des uns
du TOUT cuit cru
ni chaud ni froid
LÀ mais pas ICI
au Paradis de l'enfer
miné de fleurs
épineuses
à cueillette
parfum de la peste
en pots posée
dans l'ordre unique
du dessin malgré
lux y faire d'yeux
de coeur l'arme
mémorisant
la réunion maintenue
céleste en tant de crimes
visibles et invisibles
murmurant la vertigineuse
mémoire ancestrale
de la ligne mouvante
étoilée d'Amour
à la porte de la Mort
LÀ comme on attend
l'effroi ouvrant les feux
agonisants de cendres
et poussières et RIEN
ni début ni fin
ni commencement... .
Perfection infinie
les larmes et l'ennui




Novalis *

20 janv. 2018

Le Coup De Silence


L'Un Seul Noir
pour Hiroshige


Au départ
c'Est foutu
et plus tard encor
c'eST jouissif
dévorassions
des têtes

Muer
la tombée
spermentant
placébo
préhistorique
posthistorisant
le va et vient
de l'oeuf
avec la poule

En fin
RIEN
ou ceci
qui finira
bien par finir
de cela
qui se poursuit
comme au début
enfin

Job sous le SILENCE
pâme de RIRE
connaissant la Nature
devenue raison
de TOUT

Beauté qui pisse
fait verdir
la rumeur du bronze
Espace
forme
et lumière

Spéculaire
ou en braille
encor sténo
des synapses
et puis...
Tes yeux bleus
sont morts Hanna
Tout est posthume

Klee clé cent
Paul de même
que toutes présences
Qui LÀ ICI MÊME
encor que lui
ou go gain
en vingt cents mille
boeufs dans l'arène
des pattes aux sous
Combien?

Tout passe
a déjà passé
est passé
Tout est fixé
sans fin
dépassé
éternel
et Mort

Un Silence
étouffant
le bruit
du sujet
et laissa LÀ
tout en plan

Barbarismes
en barbaque
et barbarie
dans le Camp
39-45 à nos jours
Ce qui vient
est dans la tête
des morts

Petits dessins
guidant le guide
hors du libre
ennui des arts
bites

Comprendre
déguisé en rouge
ratatiné d'entrailles
natures Nature
pan de folie
pour en sortir
de l'éprouvette
à bon Dieu

Art mouir
d'Ici de LÀ
de Socrate
à Art-o
aux arènes
à boeufs
d'écorchés
mundis
réminiscents
silences
de noir coloré



L'Ici


D'Ici Là
"Que c'est beau le jaune."*


...seul
dessin
tenant lieu
du beau
de l'air
portant
couleur
au flanc
"... Cela reste juste
au bord"**
des rêves
désirs chéries
par une main tendue
au bout de l'autre rocher
au pied du mot
par dedans
l'égrènement
du cerveau
séché des vents
figuier d'histoires
corrompues du corps
fonctionnaire de l'ennui
neurolinguistique
tombant dans un vol
quand d'émotion
bleu céleste
les voies elles
au point de figuration
s'estompent
la vérité dissoute
dans la noirceur
des suies traçant
sur le seuil
la brûlure
de l'Amour
Déboulant le sang
sans offrande
comme des cadavres
avalés d'oublies
Pétales de couleurs
tenant sonnants
la mitraille des tranchées
des villes sarcophages
d'ossements atomiques
Confettis géométriques
cubomarxiens
rompus cassés classés
poussières de sables
Jaune town
rougeoyant
des bleus bébés
nés ronrons
des feux de paille
de la Rome rapaillent
L'infini bouffe tout
bien mal tombeau
des déroutes...
Des croix de présence
d'agonies agrippées
à la pourriture du fond
justement LÀ
De LÀ dégripper
la main à RIEN
qui veut dire
le vide de RIEN
qui dit le RIEN
d'un enfer brûlant
des sons grinçant
de larmes
colorant l'univers
du triste festin
anthropophage
de l'UN des uns
à la même table
jugé fixé figé
dans sa nuit éternelle
en dessein de foi
il EST cela
par qui la Mort
jusqu'à cendres
et poussières
arrive
Début et fin
d'histoire...
Et puis
lors du grand oublie
porté par qui de droit
en cette succion
au trou noir
du Saturne
désert de l'insensé
du trop d'absurde
d'ici d'ailleurs
et encor après
Quoi l'éternité
c'est le rire titanique
se la coulant
tombal os à l'appui
sur la planche
par la mère allée
avec le seul oeil
de la peau câlisse
justifiant Mort-né
de mort certaine
la joie passée date
des beaux gars
au dernier moment
des lâches la paroi
des rigolos
de la bouille à baise
et de la poulette
basquaise
Alors oubli
passe à trépasser
société Alzheimer
douleurs
tu passes ailleurs
en cellules
de petits dessins
sortant au besoin
explorer la noirceur
de toutes les fins
Vivant mort
aussi rapidement
que la beauté
des anges
micro-organismes
célestes
passants terminés
et puis moi je
qui suis-je
après vous
qui passe sans me voir
sans même...
Où suis-je?
En vain et de cela
Est...
Après des milliards
de chances
recomposées
en pierre sifflante
crachée par un volcan
de mère morte
Alors infime
lumière en travers
les fentes des planches
de la vie...
À la limite
de quelque chose
petit frisson d'oiseau
sur le fil de l'Amour
mais mais...
seulement ça
en attendant
le soleil se couche
derrière la montagne
Parce l'indicible Peur
en tous les pores
troués de l'ICI
et de l'ailleurs
Arbres à neiges
plutôt art
que babas lettres
admiré...
et encor c'est déjà
terminé...Ah bon?
En avançant ce ne peut être
que la jambe la tête
les mains le tout
et faire arrière
alouette le nombre
suicidaire tue
piégé...
Le fil la ligne grise
d'où tombe
en dormant
le funambule
par obéissance
au rien que tout ça
chaos encadré
en temps futile
par saisons mortes
Cela LÀ
guerre guerres
d'aide à mourir
ceci et cela
encor molécules
à trépas
Enfin quoi?
Mot né à rien
piaillé piastré
party en pièces
de décombres
recomposés
Transe rebut
misant Nature nature
multipliant
la composture
banquale
et puis le même Oubli
ça recommence
perdition infini
planté cloué
floué porte ouverte
sur le vertige tremblé
des disparitions
d'Amour
Enfin tralalala...

Pâte maux mots
antidotes
inoculant l'inoculé
conception
désenculant
l'engorgement
de la mort infinie
totalitaire
par petit dessin
l'autre sur la passerelle
du gouffre
les yeux grands ouverts
Et puis...Chérie
l'Amour...
délaissé laissant tout
tout est DISPARU




Van Gogh*
Tarkos**




Sifle Vent


Mots Dit Maux


S'éteint les éphémères
sur fond de cercueil troué
il y a eu

Ce noir
attente folle
ça fera l'affaire

Traine derrière
l'abolition de la misère
ses signes
où le je est inutile

Toutes ces présences
que de l'Amour
à aimer

Et viens à jamais
la conversation
de silence 
des Anonymes

Au fond en vérité
(le Christ Cézanne...)
les mots de Dieu
Qu'importe croire ou pas
l'oeuf ou la poule
monde ou pas
RIEN ou LUI
guide Michelin ou pas
Ceci est UN fait
fixé pour de bon
pour un début
et une fin
en chandelle
par les deux bouts
s'écrase le coup de dés
ICI AILLEURS
petit dessin SEUL
entre lui gouvernant
son royaume trié
sur les miettes du doute
le chat donne sa langue
c'Est Ça...
Balade sifflant le vent
par entour tournant
écument des sons
bangs sourds en quatuor
within recroquevillé
de l'autre côté
du piano en sons
LÀ  résonnant
des couleurs
s'étirant les lèvres
de rires sachant
qu'en ce lieu SEUL
Bouddha pourrait
quelques kilos
en moins
avaler le vide
tourner la roue
du monde
danser la claquette
avec le bon Dieu
broyer du vent
avec les moulins
prendre Pénélope
pour un raccourcie
courir le mille
les jambes croisées
dans la flèche du néant
ou devenir la bulle
de ses fèces
l'aimant des particules
au laboratoire des clones
du UN des uns
exterminant sous rires
les gaz atomiques
de son avenir
qui font monter l'Art
de faire dire
jusqu'au Silence
de l'Éternel
la faim des mots à maux
fixés assis
au pied du Vésuve
chantant frère Jacques
ou go gain du capital
reprenant son d'job
engueulant le vrai Dieu
de ne pas le faire cuire
jusqu'à cendre et poussière
aux yeux de petits dessins
voyant venir l'après-néant
de l'impossible
tranquille et sans histoire
sans turluttes ni trompettes
à moins que mots arts
requiem signant
l'élévation des couleurs
loin des démoncraties
déguisées en courant d'air
entre falaise et corps suspendu
de Nature natures
billions de formes
darwiniennes bloquées
solides en socles
et poussières
esquissant de petits dessins
d'excréments des maîtres
passés outres
points d'appui à l'oasis
d'admiration
en retour des joies
de vivances
LÀ ICI MÊME
sans poids ni mesure
de la BEAUTÉ du MONDE
consentie au chemin
de l'EN FAIRE

Griffures
pétroglyphes
éonglés
d'entailles
poudres d'os
et du sang dessin
sur mondieusités

Par oubli
modelé
par la mémoire
retenue
du profit

Arriver partir
sortir? D'Où?
Enfer le cul
sur le volcan
d'extermination
la Beauté feue
de Saint-Antoine
Écrire dire dépeindre
arrimé à mourir
de Rire mort
le temps de passer
roussi...Enfin
Art de mourir
allégé des sept vies
de la langue au chat
Créer tu voies
présent SEUL à SEUL
entre nous résidus
d'admirer pellicules
de déviances
sur l'ange maudit
et l'oeuvre de la MORT
cercueil LÀ cachant
le TRI fixé au Bon
de Beauté qui vient





2 janv. 2018

Du Noir Les Couleurs


Dessin En Bleu
(Attente De La Lumière)


Enfance
morte
la jeune fille
pas de suite
qui mène la Barque?
Molécules
sans vérité
petits dessins
tenant la Mort
en ses morts
d'assiettes
assaisonnées
de la peur Capitale
pesanteur fixée
solidifiée infertile
payante Évanouie
retournée au noyau
brûlant des ténèbres
Aimer tu meurs
vert bleu rose ciel
de toute manière
vie mort...
MORT
déguste ton trépas
il y en aura d'autres
comme celui-ci
exactement...TOUT
pareil...plate ennuyeux
sordides impostures
effroyables par
de paradoxale liberté
d'AMOUR
chat chérie d'Égypte
Alexandrie Durrell
encore Miller Anaïs
Artaud psyptits
titis de Paris
sur les cimes
d'Alzheimer
catoblépas
de tristesse
tournesols...
Le Chat mystérieux
dos rond...Bonnard
et là tu voies
bien assis tranquille
fixant la nuit initiatique
d'où doit venir
mille vies mille morts
milliards...de scories
détritus stellaires
magnificences
extatiques
encor limbes illusions
enfin quoi?
L'Éternité se racontant
des émotions
encadrées sans savoir
sachant très bien
qu'une forme Manitou
TOUT tout
créant des mondes
miroirs aux alouettes
pour les mille et une
occasions de fuir
le brasage moléculaire
d'idées décédées
surveiller punir
biologiquement réglé
avant pendant après
spermes d'être
capitalisés en douleurs
conscientes Monde
guerres infiniment petites
infini...grandes
Dissonante échos
de musiques
de Walser étendu
pareil au rouge
du poète où des brûlés
des hauteurs
sous zéro au vent mauvais
création crémation
passerelle art de prendre
l'air se la fermer
sans mot pour le dire
qui peut le dire?
Et vain Silence
dans le bruit éternel
des mers rouges
cherchant la niche
du coeur
par schismes et scories
rebroloques loques
perditions infimes portions
diaphanes sans signataire
sans titre tas
de quelque chose
à bâtir précisément
sous les chiffres
contables de la durée
du TOUT

Cul-de-sac
et petits dessins
sûrement Là
Miamioù
rond rond
et patapon
Eau salée
des sots mûrs
falaise air acide
mer à mères perd du
pour tant de braises
qu'avec froideur
se cueuille la Beauté
juste très tard
feu de paille
mouches à feu
que Dieu
nous veille absoute
art de garder le cap
pointant l'élévation
de souvenir
en bleu ciel épuré
vide céleste
d'infinies extases
lévitant posées là
en petits dessins
d'arrêts au noir du monde
comme encadrement
d'un bonheur créé
de toutes pièces
retenant l'envie
assassine destructive
d'en finir avec le TOUT
du soi offrant plutôt
le goût de tenir à RIEN
mais de LÀ
sur la ligne escarpée
de l'erreur la folie
de ne pas en finir
s'élevant avec la chaleur
des flammes de la MORT
gagnant les restes morbides
de matières
se recroquevillant
pour en cendres
se retrouver dans le fond
du poêle à coeurs
dans l'eau-delà ici même
JUSTE LÀ
se désagrégeant
sachant bien se tenir
devant la FINALE
au point de la ligne
en petits dessins
faisant signe et clin d'oeil
à la Réalité restante
contre réalité de l'en faire
quelque chose
Ils ont soupé
et ils sont morts
les vivants
ont soupé et ils
se sont exterminés
les morts ont l'éternité
pour en parler
du festin des condamnés
à être dévorés
du Dé passé par l'avenir
récolte d'un passage
où la mort prend effet
dès le début anesthésiant
ce qui semble quelque chose
comme UN des uns
pour retomber aussitôt
oubliant les anciennes
métamorphoses en UN
Où suis-je où...
ICI mais OÙ?

Enfin RIEN
il n'y a jamais eu
si des effleurements
et des condamnés
à devenir des passeurs
d'effrois pour disparus
Quelques passants
passés outres
et par tous les pores
du possible et impossible
payant payant
de la farce
sortant entrant
par tous les recoins
à la fin bon
Nous est plusieurs
mille milliards
de rilliards de uns
du UN...
La Sortie est par LÀ
juste ICI
Enfin JE crois
croître du UN notre-père
à tous ses jes en fin...
De ce côté ça reste à voir
passons...par prière d'incinérer
vos entrailles outrageuses
bénéficiant du crime
de la fin dès le début
non que les dés soient pipés
pas de dé et mal armé
Et puis quoi les mots
poégamiques
arrangés par lui le UN
aux mille perroquets
crécerelles hochets
cd dcd disparus des maux
en lui le même LUI
l'ICI de TOUJOURS