23 déc. 2017

Le Bûcher





Quand se lève
à la brunante
sous le soleil
de Satan Dieu
de nouveaux saints
regardent en face
dévisagent la Vérité
le reste
continuer
à écrire
dire
déféquer
emplir l'univers
d'un plan commun
sans ouvrage
mangeant au buffet
des festivités
des condamnés
imbéciles rois
d'empires empirant
au lieu d'enmieuter
se moquant
Frankeinsteins
...Bon ça recommence
pas de sortie de ce côté
de la Mort
et ça sent l'être
le poète seul
est seul et demeure
dans les mots
comme le pape
de Bacon
ayant mangé son ptit lard
du matin et les oeufs
de la création
des saints d'esprits
sans traces
à chacun sa mort
dit-il...
Sans petit dessin
sans dessein
tenant lieu
de conservation
du feu à faire fondre
la mère gelée
le père perdu
balbutiant bavant
crachant les organes
des parties en fumée
dévorés l'UN
du MOT à Maux
coup de marteau
gong sur l'indifférence
de la grenouille
étant plops
d'avoir fumé le boeuf
aux suifs de Rembrandt
aux en chairs et d'os
d'à peu près tout
ce qu'on veut
pour être heureux
avec Antonin
et ses gestes
libérant la crapule
humaine de sa corruption
de la farce des élues
guidant le peuple
au jeu de c'est pas
sérieux mon amour
de s'embrasser comme ça
Poune comprise
le doigt dans la fente
de Fontana
dans la merde d'artistes
pour faire plaisir
au bon Dieu
revue et corrigée
par le poète crucifié
rôti et toasté
des deux bords
Non mais allons danser
Colinda chauffé
des fesses sur les ronds
du poêle de Satan
pissant sur le bronze
verdissant des natures
Nature sur le toit
protégeant des voyous
des faux-monnayeurs
des tirants des fous
qu'emportent des anges
équilibrant l'Affraire
Des mots au fond
de pro fundis
avant toute la gang
infinie des savants
depuis le premier jour
un homme seul
enfant de lumière
au lit la lune éprit
de ses étoiles
dont elle a besoin
Etc...
Brévière cloué
chrétien
abandonné
en glossolalies
des langues déroulées
exaucées
pour en finir
avec ce que Daumier
(grand amateur de poires)
appelait les mécréants
bafouant les rêves
d'amour et d'eau fraîche
par l'infaillible
ayant droit à la jouissance
de passer outre
à l'intestin compostant
par bénédictions
interposées à la suite
de la Fin du Monde
et tout est permis
par madame chose
amibe bénie des disparus
du mur de Chine
de tous les murs
murmurant quelque chose
plutôt que se couper
la langue ayant dit
de la fermer
le temps d'une ronde
dans le bocal
rouge de l'atelier
rouge de la mer rouge
au coucher de soleil
en tournesol
tête sans oreille
sans lobe d'un doute
traversant le mur
du son chantant
à la chandelle
la folie de l'univers
Tires-toi camarade
la terre est inaccueillante
pour les malades
de la palette
de peinture
ou de parlottes
Allons calmer l'fou
un brin gris-gris
neutre albinos
ou lézard sur
une chemise carottée
soyez raisonnable etc.
L'histoire continue
tous ont tenté
devant l'effroi
l'abîme la fragile
présence du Dieu
de garder le SILENCE
petit petit oiseau
tombé du nid
des vingt cents milles et plus
impossibilité
de voler de sa plume
Sa trace est d'encre
invisible pénètre tout
du trou du monde
passe au dieu mort
aux dieux de l'autre côté
ICI MÊME
à celui de l'UN les uns
ayant la sapience
patiente par petit tout petit
menu menuet pour orgue
et barbarie au Camp
du dernier souffle
de la création...




21 déc. 2017

C'Est Certain






De la magie
des grandes errances
ancrées d'éternelles
cherchant t'a trouvé
bétonné insisté
t'es mort
à ce chemin d'idiot
T'attendras encor
creusant le rebord
de la falaise
de tenir sachant
que ça y est
t'es toi aussi tombé
tombant tu vol
vire-volte
cabrioles
C'est certain tu voles
t'insistes
tête dure ramollie
d'usures
Personne
en personne
t'attend t'entend
des pas de musique
Petipa chorégraphiant
des chants funèbres
et rats aussi
de rapsodies and blues
guerres swings
la baquèse dans le fond
de la boîte à bois...
Ravel soigne tout ça
de sa tombe
dénotant la répétition
du peu de chose
qui s'éteignent
d'un souffle au coeur
jusqu'à la folie
du mourir mort
avant tout
Musique alors
tu voies et par
petits dessins
en confettis
d'enfances vieillies
ratatinées
ancrées a l'air
de RIEN qui passe
silencieux en papillons
pour abeilles mortes
à la tristesse
parties à la vitesse
de grands vents
nucléaires et mauvais
comme dit le chanteur
d'ivresse sans maître
laissant apparaître
de bizarres figures
d'Amour
éloignées après la longue
traversée des songes
et mensonges
du premier venu
lui le même mot
de tous les maux
de tous les uns du UN
du hommmmmmm
évanouie en son histoire
de vivants cataclysmes
l'UN en TOUT
étant TOUT TOUT TOUT
éternuant le sidéral
comme la poussière
des champs de Van Gogh
passé au  go gains
des banques
et autres arnaques
Qui sait???
Des brumes
loin des quais
ciel descendant
des tombeaux ouverts
enfin des vérités
à admettre en pleine
fin dernière
de l'effrayant des jours
en pleine nuit
Oui qu'est-ce qu'il croit
OÙ D'OÙ vers OÙ
culbutant de la tête
aux pieds décomposé
des clés de sol
entendre les larmes
précédées du sang
d'agonies à nourrir
l'Ogre d'enfants
de nananes
par nez rond nés carrés
des banques alimentaires
trafiquées d'O.G.M
saumonées d'apprentis
sorciers à l'ADN programmé
d'échos d'applaudissements
des unes mains à pipé
les jouissances de l'os
hérité des dinosaures
tentant d'échapper
à l'instinct de survie
du manger mangé
mangeant sa main
gardant l'autre pour demain
croyant sans mettre la tête
à prix passer au royaume
des creux le ciel est à eux
Enfin bref que dire encor
de ce qui a été dit
à répétition
et interminablement
devant l'arbre coupé
repoussant à la mécanique
des leurres d'atomes crochus
du corps univers
à donner les nouvelles
du matin des faits d'hiver
où la mère gelée
du paradis fils haut
sème la terreur
chez les riches ennuyés
après les masturbations
du vingt yens freudiens
ligaturés du profit
de la congélation
des spermes de la rengaine
et retiens-toi
les poules ont des dents
à tailler la glace
au fil chauffant
des feux de Turner
Sans Fin redire
le UN disant TOUT
sur TOUT...
Revenant sans cesse
de Nietzsche à la Poune
au panthéon des saints
par la force des maux à mots
Prisonnier de lui le MÊME
partout descente ou élévation
planète terre terrible
de races de modes mondes
émondés dès le A
jusqu'à Zzzzzzz

Des couleurs de bleus
limpides
des chants s'accordant
toutes les grâces
nettoyées les rumeurs
Le TOUT tombant
léger mieux que Bon Art
que TOUT
L'Éternité en Fin Seule
Narcisse Saïs et les autres
fermant le livre
en plein désert
grains de sable
où l'enluminure
commencée raconte
le pourquoi de l'éternité
de ce qu'il en EST
de la joie du cerveau
se racontant la vérité
de créer



Cercueil Céleste






De l'au-delà
de l'effroi
la joie partielle
semble le Paradis
qu'un mot
pour une encyclopédie
de misères
de la beauté
d'emballage
au-dessous
desquelles
de terribles
surprises
fermeront
la réalité du temps
monnayé all-over
mort capitonnée
de distractions
festives du dernier
party à la table
de la faim dernière
Redondance
comme une gigue
de fou pour en sortir
du feu roulant
dans la cage
des chiens dévorés
par les acides
des us et coutumes
en des mêmes mots
pour dire les mêmes
choses du cercle
d'ignorance
Camp du mot à maux
histoire de banques
de coupoles de foie gras
de reins solides
de grosses poches
sous les yeux
de pieds nickelés
gros bras de gros orteil
...etc un corps
plein d'organes
du parti pris des jours
ennuis et disparues
Répétitions
têtes contre mur
lui l'autre le même
UN des uns
de guerres et destructions
massives
même mot. Sortir
vers un ailleurs
d'arc-en-ciel
de soleil levant
aux rumeurs d'Holderlïn
Nerval Rilke...
En vain
La salle est vide
l'assemblée à quitter
le lieu sorti
juste avant minuit
la sentence jetée
l'enfermement final
et l'Art condamné
à faire semblant
que c'est intéressant
de crever en cent
morceaux sang corps
défendant Dieu maîtres
dieux magies mystères
amulettes...ayant
eux aussi depuis
14-18 39-45
et celle totale
des Disparus
sacrés le Camp
Aujourd'hui posthume
montés en percussions
et célesta...
Musique Mahler
Bartok Chostakovich
Messiaen Vivier
sur des nuages noirs
de suifs d'Amour brûlé
Encor composer
peindre sculpter
suspendus par une main
au-dessus du gouffre
et RIRE de RIEN
comme salaire
de petits dessins
faisant tenir le coup
avant le lâcher prise
jaune soleil de feux
hors le spectraque
matamore en jeu
des clowns à Pierrots
saltimbanques
Pawpaw té mort
tu joues put
Mots toujours les mêmes
Dalila cheveux courre
encor et c'est reparti
le four à viande
et ses chairs vives
dans la manipulation
du tout est possible
Arcimboldo
têtes de lions
queues de rats
visages humains
mains de dieux
n'attendent pas l'autre
Art des limites
du mourir
Ou bien tu lâches prise
zen et cinq cents
et tu te retrouves
empalé cloué
sur une croix
dans un film à Hollywood
encor dans la Tour d'Effel
en croix St-André
pour finir un prix César
au carnaval en champ
des morts guindés
chromés du UN des uns
tapis rougi des disparues
à l'histoire du sablier
d'au suivant de Brel
ou des Carmélites
conduites à la mort
sur un arrangement
de Poulenc...
Histoire de dire
et autres perditions
en forme de poire
eau de vie
ou pomme d'Adam
du cimetière
des faires semblants
que c'est intéressant
Et puis dans le mouroir
du passage à l'arène
des chrétiens taureaux
artistes du tenir LÀ
regardant bien en face
l'immonde...
Petits dessins
que le vent emporte
en prières d'incinérés
cendres et couleurs
vers des aurores
de lumières nouvelles
d'Où c'est égal
tu meurs partout
Attendre ne pas y être
pas encor au-delà
d'ICI tu Voie
comme au début
rien n'a changé
RIEN





L'Enfer


Petit Chaos


Comprendre
que partir
point d'appui
celui-ci
celui-là
ou sans...
tout c'est éteint
en damnation
dès les premiers mots
du maux cri
composant le labeur
spermes et sueurs
des chairs
contraintes
de faire semblant
que l'enfer
c'est intéressant
en poudres d'os calcinés
des dopés passés dates
par la terre à macérations
de gibelottes
Ceci ne change pas cela
des agneaux d'imbéciles
à qui le dire?
Offrande quel mot
justifiant la bénédiction
de toutes les tortures
car la bonté
est infiniment grande
l'Amour infini
Terre asile de taureaux
dans l'arène d'au suivant
de ce qui m'aide à vivre
Allons de ce côté
de l'affraire
le monde est une escalope
de vaut rien
qui est TOUT qui est Dieu
en lui le même
à sa table à déguster
l'UN parfait
Et l'Art a de beaux jours
encor
Suite sans suie
hors la horde
de bouilles à baises
Qu'est-ce que l'Art
la main tenant
quoi?...
Art qui aide à Vivre
d'enfances à volontés
...Beaucoup d'appelés
alors petits dessins
gardant la cervelle
à sa place de création
en forme de memoriam
de maîtres ayant fermés
bouclés verrouillés la terre
en son trou d'origine
répétant l'insondable
misère torture de l'ici
des mises à mort
au tombeau d'éveil
par l'Art en sa fin
des grandes métamorphoses
après les longues attentes

Et enfin SEUL
ou pas...
Reste à voir
après les traversées
d'éternelles folies
de l'histoire de tous
les autres la même
avec quelques petites
toutes petites variantes
hors le UN des uns
sur la ligne grise
limbique entre le figé
de l'Homme et du Dieu
de bouts de fesses
bouts de farces
bouts de tragiques
en plein Paradis
tenant lieu
de ces petits dessins
à la répétition consentie
des ruines
à mémoire d'Art
et tempérament
contre la Mort
malgré Dieu les gourous
les polis ptits chiens
d'amers basses aux chiottes
des bien assis sur l'Ange
de Benjamin
aux Saintes-Thérèses
Paul Jean Eckhart
Frère André
et les Sarah Bandes etc.
Dans la liquidation
la mise aux enchères
de la pâte à modeler
des éteignoirs
de chandelles mortes
du froid du chaud
bon et mauvais
beau laid et du Rire
en conserve
Néant des assouvies
des sages aux conditions
de rente natures Nature
bien garnies
À la vérité du monde
insensé qui n'en a jamais eu
justifiant le Camp
où ils (les sages les devineux)
en sont les maîtres
S'amusent contre tyran tyrans
Au fond il n'y a pas
de problème...
ou encor les vivants
et les morts
laissez-moi vivre
ce qui m'aide à vivre
Sans maîtres cent maîtres
et tralala là l'erre...
LÀ des souffles
de fatigues noires
des mains fissurées
asséchées des cendres
Bien sûr réconciliation
par création interposée
paisiblement l'extase
des cent morceaux
silencieux brûlée vif
dans le volcan
ou encor vivant
non pas sur la peau
d'un tigre comme
Jorge Luis mais
dans le creux d'un estomac
univers tout en couleurs
endroit excellent
pour les peintres coloristes
il y a plein de Turner
Delacroix Bonnard
et les écoles de Paris
et d'ailleurs ici revue
et corrigée par la voie
tenant lieu de main tenant
les sens à la vive mémoire
sachant que l'on meurt
d'être éternel...
Donc loin d'Ingres
et la lévitation
géométrique à bon Dieu
demeurant à l'enveloppe
sans trop se faire de bile
et loin des acides urées
des verts de gris gris
des sculptures anciennes
d'Amour et d'eau fraîche
ayant l'ignorance
la perdition
en souffle court
des anonymes
d'attendre quelque chose
qui n'est plus...a été
sous l'arche renversé
l'abri de ce qui était
âme et coeur
avant le tri des cris
d'être passé par ici
par le fil ténu
du rien des morts

Arrêter la tête
à son sommet
des bas-fonds infinis
lui faire son tombeau
et vaquer à mordre
poussières vents
et marées
tenir par le vide
s'y tenir par tempérament
comme dit (la Sainte-Victoire
mourant peignant des pommes
de vies puis finir de en compote
de pépins à nourrir la suite
du monde jusqu'à la terre
promise)
du UN des uns le Même.
Mais sans Enfer où est l'Éden?
La poule l'oeuf
finalement l'oeuf
de Colomb
Petits dessins...
du fond de la Grotte
l'Unique Sortie
n'est pour Personne
pas plus que pour le UN
des uns le même
ici même sous le vêtement
la carapace la pensée
du jeu se jouant joué
jouet...de milliards
de possibilités
tous foutues posthumes
Là ceci LA VÉRITÉ
OUI laquelle?
Celle-ci exactement
celle dont on meurt
d'être né mené né
par le bout du nez
négocié dès le début
en chair à monnaies
vivantes hier
morte aujourd'hui
poussières épars
en des festivités
de danse ou meurt
au Camp
d'apprentis sorties
pour Dieu sait quoi?
Tout est en position
et sans Dieu la vérité
à plein nez
sent les gaz
d'un conte macabre
et plein d'effrois
Enfin l'Art
cette clef des têtes
à Papineau
l'Atantide le Graal
le Paradis...
En fait qu'un point d'appui
petit dessin pour crever
rampant de vertige
tremblant de toutes
les molécules
tenir le dire sachant
que dire ne dit pas
ramène amène mène
démène avec l'Absolu
LÀ sur la corniche
suspendu aux éléments
anéantissant
toutes formes
de quelque chose
Croie croix croître
quoi? coït?
Et trop tard pourquoi?
Amouir Amour
mieux encor
en pensée posthume
Enfin tu ne sais pas
et tu ne sais pas
que tu ne sais pas
que savoir ne sait pas
ne sait pas non plus
que savoir sait savoir
sans doute...sans doute

Enfin le donné
comme divin
en TOUT
de lumière donnée
s'ouvrant sur la création
sans nom...
Dire bruissements
chants de joie
ou funèbres
lignes de Vérité
au choix...d'émotions
dernières
Les dernières
pour l'ICI
tranquille
après de rudes combats
contre le TOUT
les uns lui le même
UN par ses mots
à jamais insaisissable
dans la grosse soupe
de la conscience
abracadabrante
d'un immense charnier
construction destruction
ordre et désordre
en gains pertes
pour finir en tas de sable
sur une plage
au fond d'un cercueil disparu
vingt mille lieux
sous les histoires
conscientes de la fulgurance
de l'état des faits
du ciel et de l'enfer
en point d'appui d'Amour
infime vivance
obéissant à la tentation
d'Être agrippé
sur le fil ténu
d'un jugement définitif
tenant lieu de la Mort






8 déc. 2017

Vol De Jour


Signes Seuls 


LÀ en pleine lumière
Sapience assemblée
par spasmes d'esprits 
Détachées infimes
souffrances de clarté
contre secte commune
enchaînées de bonheur
insolante
En vain tout retourne
à l'insignifiance
et scories
mais demeurant
à la disponibilité
de l'AMOUR
L'Art n'étant plus
qu'un cimetière
de l'esprit
par admiration
en de vives mémoires
peuple celui
des égarés
qui ne peuvent
se perdre
parce qu'ICI
tout est perdus
décrochant les formes
du vertige
du déséquilibre
par d'insensés
privilèges
à prendre appui
quand tout tombe
Mais des larmes
sans armes
que ça s'évapore
dans le sidéral gelé
cela reviendra
mille trilliard
d'attentes
quelque chose
de retour
après Friedrich
les glaces de Daudelin
Paris par ici
des pairs bien postés
à la proue de la cervelle
portant le tombeau
de la catastrophe
de la ligne à la couleur
aux signes
Finalement c'est toujours
posthume
et c'est d'effroi
que tout c'est éteint
en ces gestes
et restes d'empires
plutôt qu'enmieutés
disait le roi de la sarbacane
dansant sur la table
écréanchée de l'oubli
des jambes
pareil à Fred Asteure
arrangé par Darwin
justifiant Wittgenstein
de ne pas trop s'en faire
avec ça Quand c'est fini
ferré le poisson à avaler
les haut comme les bas
troués du président
des affaires du monde
Sobre oui mais de quoi?
Du JE dopé tous risques
tout compris détruire
mais quoi?
Parcelles résiduelles
Marcel des chants requiem
passant de la bagosse
pour avenir aveugle
dans les musées voyant
s'éteindre la chandelle
devant les cires de Rosso
sourd devenue malentendant
par manque d'écoute
sollicitant des bouchons
de cires afin d'éviter
la prise de becs
avec la création la détresse
en bref les émotions
magiques mystérieuses
entre deux morts éternelles
éclaircie entre les fentes
d'une bouillie monde
par Courbet
baisant la trahison
d'une manière cavalière
idéologies poésies
réalité commune
ou à côté du côté
du bord sociologique
des morts tirant la pipe
à Michel Simon
derrière le rideau
avec Elsa Dora
et Lili en pantalon
la barque de l'Amour
s'étant brisée sur le compte
des bijoux de famille
en queues de poisons
dans un bocal matissien

De l'autre côté ici
dans la splendeur
du "Minuit accourant
un couteau à la main
à rattraper à égorger
la douzième heure dehors"*
Et hors bien posté
tu voies te vu
maintenant tu échappes
ils les mêmes
du UN en uns
disparus avec lui
sa création de ratios
dans ses poches crevées
poésie assaisonnant
les beaux jours
en pleine nuit
Là celui-ci passe
devient la propriété
de l'autre des autres uns
du UN de celui
du conte et c'est fermé
devient éternellement
cette histoire
dans le focus mystérieux
du vivant sang chaud
qui sait qui va mourir
en devenant éternel
de ne pas savoir
Mort ne l'ayant
jamais su
Cela ou le savoir
et là la condamnation
est fatale mais demeure
paradoxale
Celle de la sève
du doute gardant
le lumineux à jamais
prêt à renaître
de la mort éternele
mais qui sait...
Tout est LÀ

Y être en forme
de pas vu ni connu
où être Seul même
n'est pas certain
Par contre on est libre
toujours dans l'état létal
du monde (comme poison)
En fait il s'agit
de préciser sans tomber
dans le cartésianisme
le nihilisme de vieux
prédateurs
d'esprit de chairs
darwiniennes
En plus ils ne sont pas
très beaux
ont la disquette fragile
des gagnants intelligents
d'ennuis de vieilles peaux
d'éduqués prisonniers
de la richesse
des autres au prix
des diplômes
ayant connu
la soeur bonne
à vingt cent
Marx Busch Lefèvre
Trump Dofny la Poune
à Brunelleschi
à l'enfer de Rodin
l'histoire des autres
racontée par lui le même
UN des uns
en sa défécation fiction
et dans la farce d'ignorance
de pure folie sans mystère
pour Personne
et bien science ou pas
connaissance ou pas
l'usure du monde
l'enflure d'orgueil
inconcevable
irrecevable irrévocable
disparition du cerveau
flash poussière
hors le mensonge
l'envoûtement
des précipités...
à revenus fixes
de la case des départs
et puis...Après?
Art de la vérité
du mensonge
éternel ou pas
c'est mon Amour
le reste.... est gagné
d'avance


Maïakovski *