11 oct. 2017




Après cris
décrisse
fuit part
défait
éponge
les faits
de l'absurde
du trou
de la lumière
vendue
pour mèche
à pétard
trahi...
Allons allons donc!
Passe comme les maîtres
bouche oeil oreille
anesthésié
Nature natures
jouissives
écrit crée
insensible
au Camp
déjà posthume
en UN TYRAN
mort de sa mort
pour la MORT
Histoire de RIEN
terminée avant
après la dernière
page...
Des mots
sensés insensés
par l'absurde
de départ
et de sa fin
entre le pourquoi
du pourquoi
Ce qui reste
ceci fumé
en forme
de petites
choses sorties
de la bouche
de feu la vie
du sang des mères
rouges
sèves de l'arbre
de mort
de quelque chose
Pour tout dire
ça commence mal
il était un Paradis
de quoi?
devenu l'Enfer
de quoi?
Sur cela on bâtit
l'église des religions
de la foi en quoi?
Là un Dieu vivant
d'être mort...
Au gré à la finale
comme au commencement
Pow pow t'es mort
du moins c'est pas fort
Au quotidien
tout cela est dans l'horaire
du religieux Amen

Aéré des mises bas
abattues quotidiennes
par l'UN le même uns
à un cheveu près
du suicide assisté
de Dieu celui
des scories résidus
atomiques
défroqués
croque-morts
anthropophages
sans artistes
ou mensonges
réussies
ou encor le chat
qui observe
le contractant
faisant saisir
la beauté
indifférente
à la pensée
du vivre
et du mourir
de l'objet
de l'engagement
avec lui...
"Je me tire simplement
une balle pour me dégager
de l'endroit où je ne suis pas"*
tant à dire que RIEN
sera le dernier mot
Mot?
Bref la MORT
suspendue à son souffle
retournant à Dieu
sa fin de non-recevoir


Kafka *


La Ligne De Cendre


Petit Dessin
fugace
et sans mot


À et où
sans trahir
le vol
dire
le LÀ
d'obéir
après
le refus
du noir
du blanc
tenir
sur le gris
des cendres
égorgé
de cris
inaudibles
en RIEN
dans la cage
qui est
dans le Camp
cadré
d'Abraham
où ils se sont parlé
d'orages
et d'or
de ténèbres
encor
du sans lumière
des agonisants
plantés
au coeur
des larmes
sans mystère
du UN en uns
créer pour mourir
aux cimes où se tait
le brasse-brasse univers
de même qu'en son ciel
vadrouillé
léché pourri
dégarnit
de ses mensonges
consolants les chairs
tremblantes d'agonies
en l'infini du mal
sans mémoire
émoi attente
invisibilisé du sang
issu éteint des sciences
chiffrées bébellées
de dynamite
Nature natures
observant
sa participation
destructive
et en masse atomique
devenue particules
de cendres loupant
l'Hors de TOUT
du sans mots partout
Au fond dire
contredire dédire
redire etc. etc...
entrer dans le Camp
Les faits d'enfer
défaite du ciel
du Dieu dès le verbe
yoyoner oignonner
rizonner assaisonné
de cliques de grappes
à grappins
La Prise l'emprise
de la mort
dans chaque molécule
ce pourquoi
du verbiage
une déglutition
face au vertige
de la FIN DE TOUT
et fin de quoi?
Comédie tragédie
du UN en uns
Même infiniment
parlant jusqu'à
ne RIEN dire
Ce qui sera
le moment
de lâcher prise
la paroi le mur
ou en tombant
dans le noir insensé
et profond
de l'éternité retrouvée
à attendre
souffler un peu
refaire le plein
de SEUL
réapprivoiser
reprendre
sans mot dire
le petit dessin
mort au champ
des maux
pour d'autres
ailleurs désirés
par un bond
dedans le RIEN
Bref du temps
tant en faux
pour devenir
mais quoi au juste
autre que cela
l'emprise de l'Ennui
d'un monde disparut
dans la petite mort
MORTE
de sa vérité à sa FIN

Bien sûr
la distraction
du ciel
et de la terre
ayant été
la toile de fond
d'une histoire
finissante
créée par quelques
magiciens sorciers
dieux Dieu
ou surhomme
ou encor
un fol RIEN
étrange
présence
ayant mis
en scène
par les mots
l'UN les uns
le Même
des sosies
par milliards
Agrippé à la paroi
de son cerveau
il s'éteint
sa chandelle
est morte fini
par lâcher prise
devient zen
ferme les yeux
et en plein
dans le mille
et ces nuits
Etc. etc.
Cette histoire
a eu lieu
Il y en aura d'autres
celle-ci est finie




6 oct. 2017

La Poubelle


La Fin 
Par Le Début
Les Élues
Furent Disparus
Sans Penser
Le Moins Du Monde
Faisant Sauter
La Banque
Qu'Empoche
La Création
Recréant
Sans Fin
L'Abattoir
Du Temps
Conté
S'Appropriant
L'An Jeu
Du Petit
Dessin
À Faire
Parler 
En Vérité
N'Est Rien 
Dire
Un Machin
Dans Le Trou
À passer
Au Fil
Dé Va
Mimant
Mort
Ou Mord
Étant Vivant
Sans Nom
Qu'UN OUI
sur temps
d'An Nuits


Finalement
la suite du monde
n'a pas eu lieu
le délire sombra
éteint par un vent
nivelant
l'air la matière
et les songes
la Mort de la mort
prit le posthume
changea l'illusion détruite
en volcan
prenant par surprise
la fin de l'homme
en sa pensée boursouflée
de ténèbres
(ici tout peut se dire
Dieu étant mort-né crocs
phages) et s'en fuit
avec la nuit
en plein jour
sous le regard
abasourdi
de la monnaie
des changes en libre
et sans besoin
de conscience
pour quoi que ce soit
dans ce repère uni
vers la grande absolue
cela qui suit
ce qui suit
ce qui fut
sera...

De L'Autre Côté
ICI
plongeant
dans l’abîme
lâché la paroi
de là où Seul
je te sais
juste en passant
c'est de Silence
et vain de dire
l'ENFER
à brûler
des fuites
anéantissant
le merveilleux
instant de créer
éternel asourdi
du désastre
Désert quoi
quand disent
les mots
Agonie
se traînant
d'avoir choisi
conscient
d'être enferré
d'envoûtements
sachant passant
par la lumière
des artifices
des rires
panique du quotidien
Oui de l'autre bord
ICI dans la mauvaise
copie dupant
dédoublant
croyant fixé
la quête du possible
à ce seul fait
d'un nombre exorbitant
du même aggloméré
formant un magma
incompréhensible
de choses et d'autres
nommé d'infinis
cataclysmes
éternelle bougeotte
dispersée
hors cadre ligne
forme couleur
petit dessin de liberté
libre attendant
travailleur infatigable
tenant lieu de SILENCE
en ce qui EST
au plus près des ruines
d'un JE pensant
penser dcd au début
jusqu'à la fin
formant la ponctuation
dans l'Oeil-Oeuf
vers des soleils levants
s'avançant sans cesse
vers le Désir désirant
créer de la vivance
en point d'appuis
sur ce qui reste
après tout...
Quoi?
RIRE

Perte sans voie
inutilement LÀ
admirablement
RIEN
Tout petit dessin
à hauteur
de ce qui EST
hors de portée
pas pour tous
que par un patient
lamento du coeur
larmoyant
sa joie d'être LÀ
accroché
collé cloué
pendu au vide
des enfers
Par voie du Tout
où quelque chose
manque LÀ L'ICI
alors attendre
en petit tout
LÀ L'ICI
sans début du monde
forme de prière
d'insister demeurer
après Dieu
encor après il était
la fin sans fin
du monde le temps
d'avoir vu
la composition
belle incompréhensible
beauté demandant
la libre gratitude
en et par la barbarie
comme un cheval
de Trois contre UN
les uns le même
tirant la culture
par le fond
compostant pragmatique
l'admirable
pour l'insignifiance
de disparaître
Nature natures
en boom écomomique
et techniquement K. O
Redites-moi des choses
tendres...
votre beau discours...
Tenir hors la horde
des destructions
le jeu de vivance
en son esprit
de petit dessin
comptant chantant
mourant de liberté
pour...s'éteindre
dans le feu
du seul oeil





Sert Qu'Oeil


Alphabet 
D'Ailleurs
 Ici


Art 
tard 
après
de RIEN
voir 
RIOV
vori
irov
rivo
ovir
ivor
voir
épure
blanchir
laver
salir
noircir
spectre
pour 
suivre
avant 
pendant
après
inutile
perdu
foutu
ignare
limbé
mort
pas là
nulle part
Mi Fou
Hokusai
Hiroshige
ferme oeil
en mille
nihil 
bords de rives
100 mille
mères
revenir
art de RIEN
brise tranquille
matin nul
nuits et brouillards
autrement
religieux
sans suite
contrôlé 
sous vide
insipide
sans bonheur
ni beauté
Dieu 
de police
de tyrans 
déserts
d'où disparus
anonymes
expédiés 
en UN le même
uns maomonétaire
jaune rouge
bleu éteint
Hors hordes
2-4 milliards
de booms 
charcuteries
d'abats 
gazer 
de bulles
chimiques
OGS OGM Ô
Génocide en douce
Gel désert 
pensée 
la MORT
Émotions
à plat 
ventre
Art contre Art
sans Cioran
ni Job
et tous
ces saints
voulant 
sauver Dieu
par des offrandes
entourloupées
de recrutements
sous Pierre
en voûte céleste
de vieilles guerres
Gueux sous
les ponts de Paris
ICI pas bénis
des vieux
mais tombant
dans le cul-de-sac
une pipe pour
Michel Simon
avalé digéré
et vendu aux orties
jugé par tout 
est permis
par permission
du Tyran 
etc. 
Bref de saisie
de quelque chose
qui n'a pas eu Lieu
Ce peu du RIEN
bleu (vert) jaune rouge
et lignes de détresse
en fond de tristes
amours seul en sol
sans avoir besoin
de se dire
c'est compris à deux
et à jamais...
Derrière le chat joue
ou???
Impasse de la raison
de la folie
cela va
se poursuit
macabre
Tenir respirer
dans l'irrespirable
terrifiante présence
pas jojo
ogre dévorant
ses luis UN
l'univers
corps éclaté
éclopés
macérant
de mensonges
d'histoires
pour un compte
en planquent
grelots
au cou sang
maux
de morts
à répétition
L'Effleurement
qui fait tenir
entre la lâcheté
et l'admirer
la vraie vie
attendre
ça passe
diantre
casse case
au sortir
en dessin
ligne et vent
tous les vents
dans le cerveau
Ça n'a aucun sens
avant après
pendant un dessin
À semer
dans un grain
de riz sauvage
le chant du canard
fléché...
Sans fin?
Comment
finir ce qui a débuté
en finissant...
Quoi?
Les maux
c'est l'éternité
retrouvé
avec les mots
Le sans mot
à les maux
mais les mots
n'entendent pas
les maux
des sans mots
Avec cent mots
on peut tout dire
avec les maux
les mots s'en vont
Blabla bla
c'est mieux
plus précis
en chemin
perdu mais vert
vers le dessin
de main hors
la horde
à la dissolution
de la dernière
cervelle Dieu
en UN les uns
et l'autre
mort d'avoir été
créé par lui le même
à l'avenir éternel
en son cercueil




La Ligne


Petit Dessin
libérant
l'air et le vent


Mort de foi
de cela
ou LÀ
tenant idiot
de vivance
par vertige
dessinant
sur la paroi
d'humaines
gesticulations
d'agonies
Signes
de vérités
rectifiés
des pairs
du peuple
de désirs
échouant
heureux
à tout coup
Attente
interminable
douloureuse
insatiable
chemin
de troubles
festifs
d'empêcheur
de tourner
dans la danse
de Matisse
mais qui va
là?
Y a-t-il
à part Dieu
quelqu'un d'autre
dans le grand
Ogre céleste
de lui-même?
Quelques a thés
chinois? japonais?
tétant
la louve
cacapipis ta liste
étêté courant
de-ci de-là
amassant
la Disparition
jusqu'aux derniers
atomes crochus
ayant dévoré
la main agrippée
à la dégringolade
du cerveau
le UN des uns
lui le même
en Personne?

Mais art de quoi?
De cela qui EST
VOIR
Étant vu voyant
qui voie
dans le noir
lumineux
d'une Foi n'est pas
coutume
par petits dessins
libres de libertés
à chaque point d'appui
dessein né
tenant lieu
de la grâce
reprenant
immémoriale
le sens du monde
à la ligne de MORT
la Vrai celle dont
en y pensant
comme pas uns
du UN mais mortel
recrée les mers
salées du jamais plus
...du ciel
de Beauté
sur terre
Chercher?
Tant de choses
tant de réponses
de guides
de lui le Même
ici Allah là Dieu
là le UN
là lalalalal'ère
Joie de tout ça
LÀ CE QUI EST
donnant ce battement
de coeur
ce sang des veines
ces pensées à penser
pansant la peine
à panser
passant Nuage
ou Marbre
Tralalalalà LÀ
Petit bleu petit rouge
jaune...
Toujours tout en là
dorémi sobre
ivre d'eau de LÀ
ici au désert
des peuplés
d'hôpitaux
d'agonies
rages au volant
violent au vol
désespéré
des pendus
petite gravure
de Cézanne
d'une maison
vendue avec la mort
en prime
aux nids collectionnés
de Vincent
sans domicile fixe
sortie par la balle
d'en arrière
Camus sur le suicide
et ces soldats patricides
et des tranchées
la vue des oiseaux
sortant du poème
d'Éluard
Émotions
passer entre les dents
du même UN
en temps go
avec l'en faire
L'art une ÉMOTION
un trou sur la lune
de Pierrot
qui fil la ligne
en signe
de désastre
à bien vivre mort
de ces cendres