6 sept. 2017

Peau Aussi


Carré Blanc De Silence
sur Nature


Cela qui s'élève
des attaches
à liens d'héritages
vapeurs rosées
des mises en corps
pour la machine
à matières premières
aux abats coincés
de rougeur
râlement d'orgueil
incalculables
tubes digestifs
épinglés en liasses
par maître bunker
au royaume
haineux de la peau
comme de la poésie
aux scories
de la débâcle
du vivre ensemble
pour des peanuts
en attente...
dans ce grand fourre-tout
d'insignifiances
du Big Boom...
Alors quoi ?
Et où voulez-vous en venir ?
D'abord qui parle ?
À qui parlez-vous?
À qui voulez-vous parler ?
Qu'est-ce que vous chercher ?
Pourquoi toutes ces litanies ?

Redondant PORTRAIT
de quelque chose
de flasques informes
visqueux d'ennuyeux
mais d'une beauté
lumineuse inaccessible
Quelle est l'origine
de ces questions ?
Qui questionne ?
À qui voulez-vous parler ?
Et quel est ce portrait
tracer en folles perceptions
subjectif relatif
et si mal articulé
Mais de quoi parlons-nous ici ?
D'une certaine maladie mentale ?
Un vice de fonctionnement
à l'intérieur de la grotte ?
À quoi bon insister
un imbécile
est un imbécile
De quelle ignorance
insinuez-vous ?
La vôtre monsieur !
Évident...
Incompréhensible
quelque chose
Plus de lumière
dit Goethe
pour percer la mort
traverser l'imbroglio
des rumeurs
des cris
des misères
des fuites artificielles
des facéties du bon Dieu
des saints cachés de Lola
et recommencent les festivités
aux noces de Cana
Un présent
des bonbons
parce que les fleurs
c'est périssable
et les bonbons...
de Jacques tellement bons
encor petits bouts
de papier...
Qu'importe tenir
pour Voir encor
Désapprendre
reprendre le pensé
(Prélude et fugue op 87
Shostakovich)
rebâtir en tombant
par en avant
encrer au feu en rond
du coeur où il pleut
plein de larmes
Refaire des ruines
aux mémoires nouvelles
en de célestes
dons de vivances
pas pour LUI le UN
en eux mais les SEUL
rêvant d'EUX
Sans choix
les battements
rythmes cassants
allant vers le pire (poésie)
tout ce qui est
pour reprendre
au début...

Mais quoi
l'éternité ?
Poussière avec la mort
en voie de signes
par bris bruits et bougeottes
d'opinions en contradictions
en fin de non-recevoir
et bouteille à la mère
au père au fils
au saint est prise
Il y avait
c'était en février
au premier jour
il était une fois
le mot la mémoire
l'histoire début et fin
éternel sacré
par cela du maux
des hurlements
maisons d'éditions
de moyens du bord
d'inutiles beautés
consciences
utopies tronquées
délavées attendues
défaites...
Marchandises
en trop parquées
en soldes
disparues des chiffres
du calcul écomomique
en poudre composts
des toitures de la gloire
des peintres sculpteurs
gonflant des concombres
poires navets
au service des disparus
écomomiqués

Enfin bref...
Tenir au fil d'arrivée
épuisé rompu
comateux grabataire
seul vainqueur
d'UN immonde
seul cherchant Dieu
en mille dieux
de mildious car
(Nur noch ein Gott kann uns)
dit oeil de guerre
Boom voyons l'épuisé
du monde Nature natures
portant l'avenir
au vert des prés de gris
verre de vin de ciguë
vers...des lendemains
c'est pas la veille...
Allons tenons à la paroi
au vertige à l'évanouie
à l'espace-temps alloué
aux trous noirs
au mental désencombré
(envoûtements
sociaux politiques
philosophiques littéraires
mammaires...papère)
Vestiges...stellaires
d'imbécillités de cela
qui s'écrit...SEUL
en UN LUI LE MÊME
ÉTERNEL
pas bougé marbré
de noir...FIXÉ
pantin de son UN
LÀ bien UNS
Tel au début qu'à la fin
en s'inventant des libertés
sur mesure de polichinelle
préparant la venue
du UN bouclant l'histoire
par le rire jaune
du pétard mouillé

Habitus
petits dessins mouillés
timbrés de couleurs noircies
de la carte du ciel
(formes de prières)
un souffle de vivance
point d'appui à la corniche
un crampon piton corde
se pendre
ou s'élancer dans les airs
de RIEN jouer dans le noui
de lumière...
selon un ordonnance
de coïncidence  absolue
s'élevant par courant chaud
du pogrom d'en dessous
des montées de couleurs formes
rythmant l'innocence du ciel
funambulent somnambule
en bulles d'existences
art faisant la conscience
de Voir deux trois
mille milliards trilliards...
Monde
en mots maux bien mal dit
beau laid bien mal...
Un ouvre oeil en plein visage
un né d'or heure
mouvant le conte pas appâts
une ronde de nuit
en plein jour...




1 sept. 2017

La Chute


Oeuf Schismatique


Don do du du dos
au cou ficelé
et exorbitant
sans histoire
en avant toute
bas les masques
farces et attrapes
sa cage saccage
sac âge
la mère les emporta
au bord du rivage
en des retours
assaisonnés
du jeu enfin rebelote
vaguant créé pour ça
grimpant si haut
que tu perds la tête
en tombant
éternel mort ou vif
toujours dans l'oeuf
de Colomb tenir
s'étoffer le jaune
tourné du bord
du sol
Oasis en passant
laisser une signature
au registraire
petits dessins à dessein
de quelque chose
Monteverdi jouant Goya
à l'arcane des passeurs
tu flottes ou tu coules
ou encor tu t'égares
comme Breton
à Sainte-Agathe
Partir partout ailleurs
ICI sortir
l'air de RIEN
En vain des veines
veinard en déveine
le temps à culte
prenant la mer
emportant la géométrie
des saints triangulés
de blanc noir
en grise sacrée diagonale
vers le nouveau monde
de l'abandon
trop grand ouvert
éternel...
La vie la mort
que de l'effroi
de près de loin
dedans dehors
et dans tous les sens
Des forces des éléments
en lutte sans fin
se retenir s'étouffer
La mort lentement
en sourdine
par mille manières
Trop tard c'est fini
là sur arrêt un sursis
peindre sculpter
l'éternité d'Amour
moments incertains
fragiles à dire
décrire...
Chantier
des grandes eaux huileuses
noircit des morts
Seul depuis
que le peuple manque
Titubant des ruines
tenant d'eux
de vive mémoire
sur la furie de l'immense
où de féroces copies envoûtées
s'en sont prises
aux vertes enfances
portant le saccage
à sa charge
de fin dernière

L'insensé ayant mené le bal
festoyé dans la monnaie
des reprises usées du désert
et disparus de l'esprit
Au fond en vérité
tout est trop tard
passé posthume
Le père mort (DIEU)
les restes sont du pareil
au même disparus
avec lui le UN
La suite LÀ ICI
après la grande
dégringolade
et bien des vents
dans les cheveux
du tableau au cou
un Magritte
en confettis de rires
Maintenant il faudra
tout couler en bronze
puis se faire couler
un bain
partir en paix
dans la vague
des débris
d'anonymes
...portant l'oeuf
à son éclosion
sous l'Aile
à mot couvert
de Béatrice




Eau Boue Du Feu


Mains de Lumière


Barque passeur
au terme
de la lumière
bien vue bien aimée
LÀ c'était vraiment toi
éternelle la mourante
par eux toutes les bontés
de l'offre sans recevoir
chemin faisant
semant semer se meurent
enfouies de coeur
Si mouvant le Tout
s'y cramponner
insistant
traquant le sens
dans les pommes
de Cézanne
dès le début
et la suite en triangle
des baigneurs bleus
aux géométriques
moissons des anciens
à la terre promise
bien caché dans l'oeuf
de Colomb
faisant du Poussin
sur nature
pareil à l'astre plate
et ennuyeux
où tous tombent
à la fin lessivés
de la capine
dilués invisibles
changés en cidres
avalés aquarellés
par le maître
de semences
Dire n'y est pas
de la joie du ciel
et de l'enfer
faut voir...
Mais qu'est-ce que dire
ici veut faire ?
Désencombrer
du magma
air vent des songes
tenir passant
de splendeurs en joies
chéries des pairs
Il faut l'écrire
tranquille cela vient
comme un point
noir encor plus noir
dans la nuit
aveugle qui à la fin
fait VOIR
de l'autre côté
du doute
et Rire de RIEN
PASSÉ sans savoir
chez soi Nulle Part
et pas surpris
du tout du temps
des grillons préparant
la venue des jours
plus froide
sombrant blanc
de plâtre de Paris
sera toujours Paris
de neiges d'antan
des envoûtés
du suicide
par disparitions
de ce côté-ci
des collabos
croyant de croire
la fin de l'été
les feuilles
à la tonne
le frigidaire
le ratatine ordure
des parlés
mots et taires
la place rouge
était vide
et Brel lui donna
un bécot
tout en couleurs
Bien sûr les Marquises
pour les amputés
de boîte crânienne
où Meudon
vers l'asile du clôt
de toutes les ailes
n'ayant pu déserter
...Allons ma mon mie
mot cul etc. etc.
"Oui dans la nuit
où la télévision
cherche le rivage..." *
D'une tristesse
et indifférent
le chien le chat
règne de la savante
savane des amours
par petits bouts
de conscience
cela s'observe
ils sont dans l'oeuf
de lumière
en rosées de Silence




Bonnefoy *



Ne pas Voir


"Divers à-peu-près
immémoriaux" *


Art de se tenir
la langue tranquille
Parler en silence
de l'air entre les lignes
de l'espace en joie
retrouvée au plaisir
le petit peu
de suffisant
juste assez
pour voleter
d'une couleur
à la dorure du soleil
attrapant l'envoie
suivi de connivence
avec les rupestres
aux mains de Rodin
et des géométries
des cubistes
temples de l'esprit
vert et vertical
passant passé
(hors dans et par la grappe
à grappins des abattoirs
atomiques vestiges
des avançant du UN par uns)
de toutes les couleurs
en blanc de Chine
délavées rabattues
battues tordues décapitées
fondues dévastées...etc.
Ne pas dire que redire
jouant de toutes
les ponctuations
permettre le cauchemar
rêvent la rêverie
ne pas mourir
pour une virgule
éviter le point final
à moins d'avoir
un ci-haut rang
dans l'armée nihiliste
et prêcher en diable
le curé déguisé
jugeant des entrées
à la maison d'édition
des suivants
pour le conte
du dernier atome
de vérités sommaires
de la pulpe séchée
de l'exactitude
des faits d'hiver

Passage pas à pas
en lignée
de Silence
une marche sur les os
de vieilles choses
sanguinaires
de fleuve rougies
d'une terre à sang balles
où se tortille d'un cancer
indécrottable depuis le début
du monde de Courbet
les hanches aux galbes
de milliards de queues
de poêlon
en tintent à marre
qui finit dans les cris
de Munch
en un compostage
de baleines pourries
de Jonestown and Co.
la main sur la paroi du tunnel
de toutes les terreurs
à la manière du Tintoret
sortant prendre l'air
au-delà de la création
vers quelque chose
de l'autre bord ICI
que corps érections
de missives colle ton cul
sur le bord du mien
du même cul culte
que le culte de sac
au bout de toutes les morts
de l'en faire des bebelles
etc. etc...
So what l'irlandais
la forme eeeeeeeuh ?
La Mort
Là il s'agit d'agir
avec le vent
pile ou fesse la bombe
le torse bollywoodien
paw-paw t'es mort
pawar pas fort
festif au dernier repas
tout est permis
Épuisé la terre tri
Nature natures
atomiques
et la mer dans le bunker
de papa Noël
apportant le dieu
tyran le diable
par la multiplication
des queues de poissons
futurs wawarons
faisant la belle lettre
dans la marre infinie
où tout fait retour
Perdu À bleu vert
jaune chinois
de la chambre
de la maison
de soi-même
moijtous
et des rouges à se pendre
À quoi aura rimé
tout ça...
Une vie deux 3
4 cinq milles
et quoi ???
Marionnettes
pantins des tonnes
de spermes en cul-de-sac
mon ma chérie
en fin amour
tout autour




Valéry *


25 août 2017

S'Oeil




"Il venait de la lumière
et allait vers une lumière
plus grande et sa cellule
était pleine d'allégresse" *

À la limite
et après...
Retour
sans fins
sans mémoire
l'écroulement
enfouissant
la mort de l'art
par le hasard
de cela qui se dit
et peut-être
avec le TOUT
ayant passé
imperceptiblement
de l'autre côté ICI
insistant
imperturbablement
idiotement
inutilement
en un ramassis
stocké sans savoir
par milliards
en lieu et place
de quelque chose
mais quoi ???

Quand les faits défont
incontestablement
la beauté...
Déjà effrayante
Goya Munch
Varlin...Tous !
Même atelier rouge
poissons dans un bocal
le rouge vermillon
en musique
de Staël
des surréalistes
(les guerres 14-18
39-45...)
et La Guerre
en l'état des lieux
ses Disparitions
la pire hégémonie
terre depuis le début
de la création
Alors un fou Rire
un trait crachat
de couleur
espace s'inventant
un socle d'attente séchée
poussière au vent d'usure
etc...
En Fin LÀ
OÙ Tout recommence ?
Recommence quoi ?
Les mots du bruit
des destructions
céleste l'ampleur
des élues fomentant
les premières places
aux Paradis fiscaux
des souliers vernis
traînes savates
aux bottes atomiques
"quand le monde
nous semble vaciller
sur ses bases,
un regard jeté sur une fleur
peut rétablir l'ordre" **
Rose roses
oui c'est la vie
de personne...
Tableau
ce seuil de Silence
à franchir
quand les larmes
de joies ou de douleurs
se posent devenant
indifférentes aux folies
des jours sans fins
des mouvances données
comme un miracle merdeux
afin de retrouver
le désir de persister
de faire voir
l'effet de vérité

L'art de l'encadrer
du point d'appui
du cadrage...
Mur mûrs du ciel
des grottes de la cité
au chevalet
du carton au papier
au sable...
L'éphémère
et le temps du sablier
des lunes des éclipses
de l'éternel Autour
de Tout...
Au seuil de l'oeil
l'entrée est silencieuse
peuplée de sans peuple
LÀ où se termine la fin
des commandes mentales
et physiques
du marionnettiste
lui le même
guidant la masse
en sirop de calmement
vers les disparitions
de la résurrection
suicidaire...
en un gros trou insondable
par habitudes
de s'habituer à tout
à crever sans savoir
de la petite à la grande mort
pour une histoire
qui a fait dormir le dieu

....Art de quoi ?
Et bien du Silence
un vide de la poussière
de béatitude
lumière de Rien
Attendre...agrippé
à la paroi d'abîme
vertige...Mourir
Ce conte oui
mais pas d'histoire.



Rilke*
Jünger **