30 juin 2017

Vers Où Vert Où


Passé En Avant
et copie inconforme
l'impossible tu vois


Mille neuf cent 
quarante-huit
trépas d'outre
ICI celui du LÀ
de la distance
de l'écart du pas-à-pas
sauvage à l'ombre 
du mur des heureux
des fabriques 
post écomomique
et de l'identité
à ne pas et de ce pas
ne plus ne pas
devenue de l'art 
en part de pensée
donnant de RIEN
à casser défaire
refaire le moule à frite
de Ma grippe 
pour ce dé
s'En sort seul et d'L veaux
sur réel des pierres
qui volent
des femmes offertes
à tout est visage
et masques
etc... Va pour ce peuple
de belle gigue
De l'autre côté
des ennuis alors
se perdre un peu moins
que dans la toile
à rayer pour en fin
autres vents des fleurs
et le parfum 
ailleurs en tête
comme au train
où vont les choses
y adjoindre 
la cache 
au bonheur 
à la misère
au point
de coïncidence
d'élévation
en tombant la main
ailleurs 
menant l'inconscient 
à sa conscience 
d'éternité
qui va mourir
à la mort certaine
Mais verrous
en d'autres verts
et langue de feu
vers le sans rives
de l'union du ciel
et de la terre déracinée
du cadre au bout du roseau
pensant la grande
oeuvre d'Art
post les milliards
de têtards passés
décomposés
en compost
retournés
Nature.

Appareillons
sur le LÀ
de l'autre-bord
une petite waltz
pour rire la mort
au cul à la tête
comme l'éternel
par la Nature
et ses uns pour UN
à l'esprit pris
dans le parti pris
des disparus cloaques
des morts entre les dents
se rejouant le meurtre
de l'étrange Dieu
humain...
Mix me up écomomique
au  mur du son
la mort recommence
la poule pond
autant d'argent
que maomoiaussi
voustuunaun
et pour quelques sous
de plus...tu disparais
avec une promotion
d'érection bien en main
en banque l'horrible
début comme à la fin
en cul-de-sac
aimant la mort
jusque dans tout
et n'importe quoi
en contre et pour
et contre contre
et pour te faire
l'idée du bonheur
après le Paradis
perdu passé
les pieds avant
la tétête festive
et les rires
devant la grande
affamée
au front t'éclaire
le nul part
à la limite
la garantie ne tient plus
c'est la débandade
tout croule
et tout est récupérable
quand la décomposition
des matières premières
a fait son oeuvre
pas par un astéroïde
simplement par l'impossible
la MORT
et des milliards d'appelés
oh! là là...
et UN seul élu
déjà dcd depuis
quelque temps déjà
Déconstruction
méli-mélo (d'arbres
à abattre)
UN insensé mystère
dans un monde extatique
Camp pour RIEN

Tableau ceci:
Histoire de lumière
par l'étrange venu
d'une aube
sur le dessus
de l'épouvante
(toujours Bach)
aujourd'hui
en ces dernières dispersions
de saisies quotidiennes
tournant au Réel bonheur
donné donnant
l'image illuminant
infime part d'indicible
sans savoir...
Des signes.



Camp Tous


Main Tenant
l'irreprésentable


En cache-passe
par tous les pores
du plus grand
que Dieu blottit en tout
des maux à mots
jusqu'au RIEN
du tableau
métaphore
de passage
petits sauts
de murs mûrs
outrageant l'attente
du trépas monnayé
des mises en cases
d'os et de poussières
d'offres aux roses
pour eux
les savants d'hommes
menant menus
aux vérités
pures et dures
du magma
surmultipliant
l'insignifiance
des opinions
aux options
de froides raisons
à l'urgence
de la sortie de secours
des fins dernières
sur les planètes bleues
comme des oranges
brûlant du ciel
des apocalypses
de Vincent
ou d'Ezra
sur la pirogue
du festin
en tête-à-queue
d'offrandes
au dernier des maux
du Camp
Sous peu
de RIEN
sang des corps séchés
pigments des tranchées
accouchant des maquis
tombant décimés
des mémoires englouties
des distractions de survie
loin de la ligne
des deux moitiés
du ciel
infime intuition
appel silencieux
sur quoi tenir
malgré tout
Lentement
prendre souffle
persister à Voir
le signe échappé
apatride et errant
du chant chagrin
de vérité
T'Art et fin seul
depuis et bien avant
le grand RIEN
Mais quelles sont
les couleurs qui
au passage de nuée
de mouches noires
piégées apeurées
sanguinaires
hétérophobiques
disparut dans le ventre
de la Banque
universelle
de n'importe quoi...

Rebuts de la raison
ayant abîmé
l'inconsolable
quelque chose
d'admirable...
l'ICI plus que jamais
devenu Silence
imposé devenu
insaisissable
par l'UN
les mêmes
venus du lointain
du führer intérieur
allant comme un gant
une botte
un botté atomique
techniquement
aiguisé tranchant
calculant l'air
l'eau et le feu
UN TOUT
naturellement LÀ
en un
les tous Disparus
aux brumes
sans quais de départ
ni naissances ni morts
alambiqués
pour quelque pouvoir
de martiens
écocomiques
Oui la couleur des arts
immémoriaux ors
de l'esprit des cendres
phoenix toujours chéries
rire au fond du tombeau
et rire au-delà de l'utopie
des semaisons
passant LÀ...sortant au gré
d'échappés
du présentable paquet
larvaire d'évanouies
et ni vus ni connues
poudrés blanchies
de show festifs
Mais quoi
la réalité
emportée ligotée
de Nature natures
contre la peau aussi
contre poésie
contre la vraie vie aussi
banque en trop de parqués
de destructions
en masses évidées
déchues saignées a-blanc
...et volatilisés
en monnaies mortes
De l'autre côté ici
ou sorties de cases
après Adarno
à mer base
erre bluff
après post
les taureaux
sans arène
avec un pinceau
fourre-tout
en un moulin à mots
après le faire après
le fer exprès
de 9-10ooooooooo...
milliards de très tard
aux boues aveugles
du bout débouté
du (seul cancer de l'univers)
semblable au Dieu
de crachât crachant
toutes sortes de choses
plutôt que RIEN
impavide
petits dessins d'écoles
d'ICI à redire
pour VOIR poux VOIR
à reVOIR et VOIR
tous de RIEN perdus
des mémoires
voilà...De pas encor
qui vient....LÀ
en silence
tout en délicatesse
douché du fruit
des morts fusillés
des mères dévorées
des prédations disparues
devenues inutiles
chéris chéries...
Voir VOIR
éternellement
plus que des maux




18 juin 2017

Évaporation


La faim du ciel


Jeu de pommes
d'asperges
de têtes etc.
Et des mots
paquets de maux
de peinture...
Sans mais quoi
de Nature
du je par milliard
de pas pareil
en nature
dans le bouillon
de saumure
de poissons à poisons
d'arêtes sans arrêts
évaporation des os
Quincaillerie
d'histoires à ne plus finir
à dormir loin du savoir
dopé de paradis
d'artifice
en chantant douwadidi
talidelintan
tout le temps
ou yesapichou
encor dans la neige
y avaient deux souliers...
Et bien...allons danser
au-delà de la raison
et de la folie
Là où l'éternité
s'est enfui avec l'esprit
du bonheur d'élévation
abandonnant
le possible à l'égarement
de la Création
pour de fins calculs
ruses contrôles et diktats
menant lier suicidaire
à la disparition de l'espèce
au rythme des raisonnables
d'un sauve-qui-peut...
Mais quel grabuge
pour en sauver UN
le même en eus
les Uns
Odeurs lumière
formes et couleurs
et de l'homme
styles modes quêtes
ruines
perdition...
Nature nature
déjeuner sur le futile
l'évanouie l'évaporé
des bruines
d'insomnie
d'une pierre tombale
s'effritant pensante
en des arômes
de pralinés d'aurores
cadavériques
pour mirages
héroïques
de têtes repues
fragiles pétales
de prétentions
d'orgueil humain
riche de se faire
hara-kiri
à l'abattoir
du quotidien
plat et plein d'ennui
disparus à jamais
des désirs
d'Oeuvre du UN
confus
après seulement
dix millions de billions
de trilliards
d'héritiers
des sentiers
puis d'autoroutes pavées
des stratégies
du show de têtes
à traces aux éditions
des se faire accroire
quelque chose
plutôt que RIEN
À reprendre depuis
le début mais
début de quoi?
De la misère à tenir
le coup d'être avalé
par la bouche
avant que de dire
A-Blanc
RIEN
farce au cul cube
de l'ennui
où des condamnés
à mort sans savoir
que Dieu n'est pas
et c'est pour cela
qu'il est partout
faut voir...
Chien vertige tigre
papillon abysse moine
perdition moineau
saint-Graal bitte
queue enfer bateau
torture gouffre
crachat de composte
ailes en métamorphose
de taureaux silencieux
aux derniers jets d'urine
et détournements des yeux
pour la reine le pape
infailliblement
the end par la main
tenant lieu
aux disparus
de quelque chose
de RIEN
Oui mais de quel
gazouillage s'agit-il?
De cet aujourd'hui
de la redondance finale
de l'il y a
UN là qui est LÀ
en UN tyran
tous pareils
en Boom Rang
dos au mur
murmurant
dodo l'enfant
dormira bientôt
Est-ce l'en faire
des goulags modernes
du Camp des disparus
serait-ce le Cocyte
la perte de mémoire
par le fixe des natures
ou une variante
du bricolage de langue
ayant materné
le trou des maux
par où vont les mots
quand la poésie
tourne au fumier
du tralala là l'erre
s'aérant de l'air
de tant de frayeurs
d'inconcevables
bruits des boues
cloaques piaillements
anglicismes insidieux
way of war gommant
la barbarie du néant
échosmomique
at the world
...Et ayant tout dévoré
la fin du chant
se termine par l'UN
fatigué usé en loques
dernières pages
derniers mots
et sans maux inerties
le conte s'embrouille
s'éteint les lumières

Le carré ment
des nues
des mises
homos des sens
transe des pères
sur la mer
qu'importe
en deçà
dessinant
des millénaires
de poisson
sans titres
advenus
entrelardés
de l'union
d'une vessie
et d'un surréalisme
empaillé
faisant sans blanc
d'y voir clair
avec Simon
moine avait voulu
cela aurait pu
être une pipe
à ne penser ici
qu'avec un crayon
à la main
par multiplication
des poissons-chats
pour coudre
le moulin des maux
A-Blanc b-vitrée
cd pour peu
e-eeee etc.
Dès lors
de plus en moins
tout s'évapore




Nulle-part Et bien Ici




Seuil à l'air de Rien
près des morts
quand claque le je
d'agonie d'Amour
que s'inversent
les maux mots
en sang des ronces
des flaques rougies
d'explosions
des soleils
au point liquéfié
des horreurs
là où deux mots
n'étant plus qu'UN
enfer de mystères
de magies
d'abracadabrant
spectracte
de tous les riens
c'est fini c'est l'éternité
en conserves sous-vide
passée décomposée
en UN tyran
représentant
tous les uns
de cloches
oiseaux
tintamarres
en ciseaux frappés
du maillet
de l'éclair
rencontrant des nuages
versant les restes
des suifs de bords
soumis aux dessous
des tables
s'effilochant
de désobéir
n'engageant que l'invisible
passage d'un trépas
à tous les autres
en contradictions
malentendus etc.
par tous les possibles
figés solidifiés fixés
scellés machinés
en fait refait
entièrement
de matériaux indestructibles
des fins dernières

A beau rire
qui vient de loin
des couches à laver
et celles à jeter
pour conte
à payer aAa
à trois fois le prix
en trois personnes
pour un A majuscule
à prendre ou bien
À commencer par la fin
étant le dernier Dieu
il A tout
les as tout
pour y mettre UN
point final À moins
qu'À la fin
tout s'égal à A
et À bien y penser
tant qu'À être
À vent À RIEN
du tout A
la suite des suites
entre des huîtres
et les jésuites
un cuistre et cuisses
de quoi est-il
 la question
Tout dépend À Lord
d'y voir
quelque chose
en ce RIEN

Petits dessins
sans solde
petites pommes
à pépins
vent des feuilles
aux oiseaux
des os disparus
aux boussoles folles
agitées à l'argent
du tombeau
bruyant d'étêtés
en gain capital
sur mort gagé
Lumière chérie
...(raconte-moi la mer
le goût des algues
et le bleu et le vert)
...de l'anse Pleureuse
ensemençant
des mémoires inouïes
d'éternité dans l'air
des bruines en V
du temps perdu
vu par-delà
les savoirs
plein chant
donnant sa langue
escortée
de grands cercles d'avenirs
et tendres naïvetés perdus
bien ensemble
où allons-nous
Nulle-Part
et bien ici
après demain
de mains
entourant des nuages
indociles

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enfanter
Ceci n'est pas "Le Jambon"
pas plus que "La botte d'asperges"
de Manet
c'est le vent 
dans la trouée
dégénérée 


Où la main tenant
alors que l'oeil
de deuil arraché
cyclope clopant
ayant puisé
l'épuisement
de l'écart aux portes
de l'enfer ou de Venise
avec un bordeaux
sous le soleil
du diable
s'écrivant dans le gosier
de l'horreur
s'y agripper en vain
Ici l'atelier roule à fond
s'entête persiste à RIEN
énorme écologie
de merde à bon Dieu
suite à l'infestation
sous le compostage
des résidus de mystère
par maîtres passés
sans Histoire
tenant la lumière
de près très près
de la chose à Voir
qu'en peinture
sous peine
d'en crever
pour de vrai
de la vérité
source de l'Art
point d'appui
de naïvetés
bonnes à aimer
dans l'ensemble
De points virgules
en mots de géométrie
d'organiques
d'anamorphoses
en néons en néant
de choses et d'autres
...Qu'en est-il
avec un cerveau
se racrapotant
de perdre la vue
à vie deuil
par des déserts
où les chameaux
font gratter les poils
aux fronts
des minorités de sans
dans tous les sens
à trouver
dans une botte
totalitaire
par UN beau
dimanche
à la grande messe
de masse
Etc...

Pas tenir
tenir de
entretenir
encor retenir
hors le chemin
de prédation
entre pas encor
comme lieu
du parler pour dire
le trouvé de toujours
pour en sortir
d'avoir entré
par le parfum
des signes
dans les ouï-dire
des illusions
avant le final
Paradis des fins
de la Fin dernière
et des mots à répéter
Verbe y âge...
Tout cela n'était
que maigre effort
pour une oeuvre
de génie
tous ces jes chiquant
des noms
à la Frankenstein
entrés à coups
de clés anglaises
dans la mécanique
du UN pour UN
en plusieurs copies
qu'on forme
à la va-vite
Le jaune le rouge
comme le noir
et le blanc
souvent oublies
qu'en dessous du bleu
de la firme maman
c'est la décomposition
du prisme en un gris
de cendre du cul
brossé là en extase
devant comme derrière
résidu festif sournois
de l'absolu
en selle que faire
après l'holocauste
offrande à Dieu
le mort
toujours ressuscité
pour le besoin
de croire...
Dans le cul-tle le bon dieu
Où ou vers et d'où
Mystérieux point d'appui
que l'art d'être si à l'avant
de ce quelque chose
qu'il ne sait plus
de quelle chose
il s'agissait...
Sûrement de mains
là au dernier rendez-vous
des après-demains
De la peinture
en milieu de sang
sur des maux
où se cache
le Tri du cri
d'interpensivité
de la pensée
qui pense
entre les morts
feux follets
des pairs perd (pères)
à travers la peinture
rigodon sur le plancher
l'espace retrouvé
l'instant d'une feuille
de papier
mais...
"Qu'est-ce que peindre
ici de nuit?
Intensifier
Le bleu d'ici, les ocres,
tous les rouges
N'est-ce pas de la mort
plus encore qu'avant?"*
Quand vu bien vu
l'étau du ciel et de l'enfer
obligeant le coeur
à s'évanouir
là surtout pas
c'est LÀ
mais quoi sinon
soliloque
histoire de dire
feuille vent
déjà cela vint
en phrases
ensablées de mirage
à sécher de boue
penser en suite
par morceaux
effrités parcelles
d'artefacts d'os en eau
sabbat de sorcières
reparties pour crever
encor par gel
brûlant d'amuïr
d'Amour
Boom du dernier
souhait des invivants
y mettant de l'air
avec l'aile pour Léopold
planant le peu de respirable
oppressant l'extase
de la Vérité
en peinture
tas de Rires ensemble
pour cordes et pioches
jusqu'à avoir le cran
du mot au  "...mariage
des phrases et de la cendre"*
dissolution de l'Histoire passée
au temps des morts
voici l'UN commun
début évanescent
du bal amusette
en pleine lumière
d'hécatombe
des résidus salés
d'ayant remis les larmes
à maître céans
..."Aujourd'hui
le passeur
N'a d'autre rive
que bruyante, noire"
Odeurs en brume
dérivant le résiduel
lourd des misères
d'un mental magané
là où s'accroche
la fanaison
d'anciens tableaux
du rire et de l'oubli
seul en solitaire
avec "eux" les preux
gueux creux
éclaircissant
le ciel d'heureux
présages aller qu'art
des jours invisibles
surveillants le résidu
la fermeture du Réel
après celle de la réalité
dcd des monnaies
(mots nés) du Silence

Bonnefoy *