8 mai 2017

Art Des Fins Premières


Tableau Pour L'Absolue

Tout bord tout côté
envers endroit
comme il se doit
à prendre et à aimer
visible rendu visible
'Ainsi donc la morale
de la fin n'est pas
encor faite' *
Mais où? Et après
toi chérie...
Oh joie de fou
du miroir à frotter
les yeux noirs tu vois
LÀ la blague
du quotidien réel
en faire du souffre
à rire des trains
raillés de dés pipés
bons pour le Camp
à d'autres s'ils existent
d'en venir
aux lamentables
extorsions
des cerveaux
enfirouapés
des pas élus
des pas beaux
tout de suite
mouches des
natures mortes
violeurs de cadavres
compostés
Enfin oui
labyrinthe
à miammiams
ventriloques
à tirelire,,,
Passer l'ordre
normal des choses
la soupe à l'alphabet
chiquant fratricides
au bal imbécile
des ronds dans l'eau
impropre à la vraie vie
de créer
le RIEN d'offrande
à l'âme chagrin...
Enfin échapper
aux mouches noires
et se déconditionner
des conditions
du regard aux oreilles
de ce qui se dit
revenir arbitraire
et et et enfin la fin du fin
traversé l'éponge
de la musique exterminée
de fatigue sur la rive
vers la dissolution
le final allumé
Tableau des OUI
devenant devant
comme gros-jean
À la suite
ces traces
pour l'indicible
LÀ parfaitement LÀ
sans savoir
pas encor...
en traînée de poussières
sous l'occupation
d'entrailles
à la justice totalitaire
reculons
et partir déchaîner
des mises en plies
de pantalons
entre deux matelas
du cirage aux doigts
en temps à faire
semblant du ça va bien
de voir s'évaporer
la vérité
de la joie des yeux
l'Amour tout autour
juste ronronnant
de certitude

Rendre visible
le visible...
éphémère effet mère
d'affect passé trop tard
légèreté (listost)
plume ... sang sans
s'en abstenir
tant et aussi temps
qu'on peu
en jeu de vagues
pirouettant là
quand c'est si do ré
sur les plages d'un trio
fatigué miséreux
dans les tranchés
etc.
Instants fugaces
par l'incontournable
besoin d'aération
entre les lignes cassées
menant aux rives
des traversées triées
et pièces dans la bouche
pour le passeur
qu'il me ramène ICI
d'ailleurs même
mieux ou à reprendre
depuis le début

Quoi pas de leurre
après tout
'Les futurs maîtres
n'existent pas
et les maîtres passés
sont morts' **
sans tant de temps
en tant de choses
qu'au bout c'est nul
et des derniers mots
pour l'écrire
en toute mesure
de liberté permise
(à qui de droit)
toute petite ligne
de la lignée
des devenir (merdeux
boueux moelleux
je tombe je disparais)
Tarkos...
Qu'est-ce qu'il lui
le même croit?
Vous nous tue
entre je nous vous
à genoux
le sang de la terre
d'où insensiblement
ce n'est que noir
dans l'UN en feu
et en beau fusil surtout
en beau calvaire
sans but lucratif
Goya Manet Lestié
chemin charbon
asperge montagne
cri radeau être
pollens nuage
en fin TOUT


Lautréamont*
Bernhard **

l'UN juste LÀ


L'Embarquement
Pour Hybride 


En mille seuls
de milliards de nous
libre en RIEN
du tout
ne pas dire
si mais sachant
que pas...
Si juste en rire
inutile question
n'importe
c'est sans réponse
élévation
en tombant
dans les abysses
Rococo
pour se taire
autant redire
que d'autres
fils des masses
entre eux LUI
LE MÊME
si près en UN
Rouge
délavé blanc
invisible
et disparition
laissant libre
la tête départie
du nombre
pour en finir
avec le vouloir
en sortir de l'en faire
des affraires
Seul l'Art maintient
la lumière
le peu de temps alloué
pour aimer source
de tout bonheur...
LÀ au soleil
de la corrida
des coeurs
sur les rives du ciel
d'enfance chérie
étendue
peint sur la paroi
dévoreuse...
Et accroché au concerto
pour clarinette
A major, K.622 Mozart
...Passe
d'impasse à trépasse
outre-passe dépasse
repasse...
Repasse défait refait
et voir revoir prévoir
de voir...Quoi?
Envers l'endroit
d'une mise au départ
LÀ sans trop
pas du tout
Et ne pas suivre
l'Embarquement
pour Cythère
mais pour RIEN
hors les pôles
les méridiens
les luis le UN
tenir malgré TOUT
au UN...
Rire aux larmes d'éros
apprêter la machine
à but...
Z enfants de la matrie
perd diction
et dés pipés
en cul-de-sac
Hors de guingois
et du temps mort
hétérogène
pour la grande soupe
du UN pas pour tous
soufflant sur les mots
solos d'antithèse
de brume en la clarté
du noir sous l'âge
des pierres à lancer
de plus jamais
aux célestes
Enfin
C'est sans fin
et la grande RIEN
qui sait si rire
ne sait pas?
Peindre sculpter
n'est pas...C'est flou
vague imprécis inutile
du désir en silence réalisé
révélant la face hybride
des disparus
d'abord en rouge
ensuite tout court
des pères à perd perdus
à tête de mammouth
à chiures de mouches
l'art ce doublon sacrifié
pour le conte
ouvrant l'oeil
tenant l'avaleuse
éberluée distraite
le temps arrêté
d'un dessein
irréaliste
qui doit tenir lieu
de Personne
sous l'invisible
troupeau du monde
en son trou noir
visqueux morvia
insensément
Nature nature
pas pommesque
ni terre bleue
comme une orange
que beauté effrayante
que la couleur
de mes rêves
qu'où ça sent la merde
ça sent l'être
ou bien ou bien
le génie l'erreur
dans le système
encor et en corps
des choses
sans à jenous
des debout
des Clerbout
des Després
Gogh
Lamarche
Larouche
Staël
Watteau
des tombes haut
des pertes surtout
des lumières
aux fins d'effrois
d'envols
par chaleur
des volcans
de passes ports
pour no way
en sortir du sort
de l'en faire rouapé
des deux 4
des enfants vus
par Cézanne
au trou des sans trous
des donjons
des grottes
à la lueur
des torches
culs à diplômes
en recherche
de lueurs fines
en bas de la ceinture
etc. etc.

C'est sans père
et sans repère
en perdition
pour âme forte
et bien baraquée
d'astéroïdes d'étoiles
filant doux
l'éclair au chocolat
fourré à la crème
familiale...

Enfin dire
si cela se peut?
hors le temps arrêté
des tableaux
sculptures
et de ce que veut
la fuite hors de l'Égypte
de New York
d'ici des saccages
brigands
la destruction
multipliant les pains
les poissons appâtés
à la sauce
des matières fécales
universelles
en UN parfait règne
bon pour la peinture
inconnue des dieux
sachant que LÀ
et Là seulement
le mot SEUL
en dit long
sur le sens
de la Vraie vie
qui échappe
mais que parfois
elle (la peinture)
retient...
Rendre visible le visible
'Sur le plus haut
j'entends me taire' *
enfin que le conte
seul à seul
s'oblige dans le SEUL
à la vérité
des lueurs splendides
des odeurs de vivances
portant au plus près
ce qui ne peut se dire
mais se faire VOIR
à sa source
de VRAIE VIE
pour tentant sans cesse
d'y demeurer
hors la barbarie
du UN par milliards
de plus que mauvais
fait pour la réalisation
du palais de perfection
cristal miroir
totalitaire suicidaire
et pendu par la queue
de reproduction
du lui le LÀ
orgasmatique
céleste et universel
en TOUT et pour TOUS
Dieu croit en lui
ou pas là ou pas
là mais là
surtout las entre
toutes ces créatures
de tant de disparitions
apparitions
ordres et chaos
en vent de Bach
emprisonné
prenant la fuite
sortant prendre
la main à son pied
sur la ligne
insaisissable
d'un petit dessein
juste pour LUI
entre tous
Et le tableau va
tout mêler piégé
de lui-même
torturer de savoir
luttant pour s'alléger
de TOUT UN
SSssssssssssss


Hölderlin *

26 avr. 2017

La Fin


Nouveau Pareil
Hommage à Watteau


Ce qui sauve 
dépassant
quotidiennement 
les noeuds
par ailes 
aux airs d'encor
en joie
simple à voir
cela qui demeure
chemin faisant
suite à Bach
de mémoire
point d'allée
vert prés
présence 
tenant lieu
du moins aidant
avec les outardes
et les migrations
histoires toutes
en silence
à dire plus bas
que chuchotement
Par définition
totalitaire
ne veut pas se dire
caché en l'UN
mort ou vif
pour RIEN
au chant haut
des courants d'air
à la liberté
nul et non advenu
encor
En fait qui comprend
comprenne
Watteau admirant
le riche tissu
transparent
du futur antérieur
pas seul
par tête en mille
triés d'après Personne
et c'est l'infini
aux rives
des grands retours
d'arrachés aux grappins
de la Mort
Dit comment
sortir des mises à mort
des viandes archi-sèches
des corridas atomiques
des duches führers
et les trompes
d'éléphants
Nature pour nature
pour compostage
dégradation
altération
Disparition

De l'autre côté ici
une fatigue
au dos loufoque
de sang blanc
d'extermination
par masse gazée
aux râles des crochets
pompant
les consumassions
par cendres d'ennuis
à la noirceur d'éclipse
du dernier maux
agonisant
remontant des veines
en pourpres assassines
d'enfer de terre
à perpétuité
le but étant la Fin
après TOUT
'Comme tout l'univers
me donne la nausée' *
et tant de têtes
disparues LÀ
poussières
de trous noirs
Rire en étouffant
plein de larmes
'But with patience
and perception
you arrive
there completely
happy' **
sur la même
ligne blanche
séparant
l'ICI-MÊME
en feux de désert
ou de joie
se tenant
hors de TOUT
en Rococo
pour Chostakovich
souffrant que l'aile chérie
en sa nuit puisse
des couleurs
recommencer
l'Amour LÀ
où la mutilation
de l'art par l'illusoire
des tous
en tout TOUT
pour messieurs
les mots nés taire
regardant la banque
a no n'os coffrant
coffrés par le symbole
faux air aux champs
des chairs ronflantes
à la lueur dirigée
du chiffre
La distorsion
de la pensée
croît revêt
les plumes
de zéro ni mot
en terre lier
techniquement
en rage et sans coeur
naturellement
populaire
soufflé d'atomes
de tris cris
de vents brûlant
les lampions
des paradis trouvés
scellés de peurs
contrôlés
par le nombre dernier
un par UN
pour la FIN


Cité par Kafka *
Agnes Martin **



Élégie


In Memoriam
de l'aura


En nombre infini
Un seul
pour temps mort
où sombre
échoue
le conte atomique
du cri
s'évanouissant
en l'ombre
du quelque chose
ayant eu lieu
en vain
par désert
nihil
sans nom
celui-LÀ
plus que Tout
vidant le sol
de ses traces
insignifiantes
au vent
l'effroi d'agonie
les eaux
au sel d'oeil
hors la lumière
en paix
pour les larmes
t'outragent
aux éléments
stabilisant
l'animal
en son coffrage
d'atomes
inquiets
de choses et d'autres
en corps
d'éruptions
par voie des songes
et mensonges
de mémoires
dilapidées
des tyrans
l'UN par la queue
il ira à maman
et c'est tant mieux
Le sort en est jeté
totalitarisme
par disparus
du chant
du signe inutile
pas bourgeois
pour 5 sous zéro
car ceci est gratuit
et ne vaut pas
un Magritte sans pipe
le jour comme la nuit
d'où tout vient
et où tout retard
est bien vu...
d'Où Où Vers...OÙ?
En vérité
quelle joie l'éternité
de la mer allée
avec le soleil
d'Arthur
en dessous
du ciel étoilé
d'infinies angoisses
...Terre inaccueillante ...
en sa Nature nature
aveugle indifférente
de divertissement
en crapauds de crapaudines
et crapauduc
wawaronnant un hymne
aéromatomique
pour la cueillette
de l'éphémère
à la table universelle
des cris muets
C'est sans désir
ceci est LÀ
a été sera
sans Personne
le poète ayant lancé
le dernier caillou
dans le ciel
des mots à moelles errantes
parmi les ruines babines
du chantage aux bruits
sifflant du temps
de même
les dix vagues
aux plages de sabliers
carbonisant l'astre oeil
enfermé d'attente
en son abîme infini
de laideurs
et de décrépitudes
'le désert croît' *
De gauche tombée
dans la saumure
du mal des disparues
d'autant en emporte
le temps pour quelques
dollars d'insignifiances
nihilistes de sous-traitance
aux idéologies
techniquement K.O.
combien
en pleine terreur
invisibilisée
d'esclaves rois
en mêmes Uns
partout
aux commandes
de l'univers
'Et ce fut à nouveau
la grande nuit d'avant,
sans étoiles' **
Quoi d'autres
que la douceur
anesthésiée
du génocide
de LUI le l'UN
de TOUS
sous les semelles
des prières de Matisse
Rothko Newman
Still...en fin rire
Anges reliques
de G. Bataille
en guéguerres
mieux d'ainsi soit-il
d'ayant eu lieu
de temps coure
en la sale affraire
d'orgueil de gueux
sous le composteur
d'à peu près
et de non identifié
Qu'importent
de tous les côtés
c'est Dieu ou pas
d'existence
du corps encor
s'enterre sans tête
valent mieux qu'une
en ce no way
du déluge
du tout possible
pour en fin RIEN

Mais ouine
en abbé et moléculaire
suite au maodit
grain de riz
amer masse
philosophant
contre l'infante
imaginant
par l'enfer donné
des oiseaux
hors les tranchées
écomomiques
du ciel géométrisé
Naturel
organiquement
gauchis d'idées
en cul-de-sac
naturellement
nature bio-dégradable
recyclable
au gré des résidus
des particules
négociables
dans la cochonnerie
des mots pour cinq cents
de la vie est bébelle
'Le calme de l'Éther
je l'ai compris
jamais je n'ai compris
le langage des hommes' ***
Pareil à l'attente
en retour aux vives
mémoires
entre dons retrouvés
haut lieu du coeur
tenant tête en OUI
à tout devenir
TOUT
Assassiner
sans laisser de trace
peindre sculpter
écrire...malgré
que ce choix
soit contre nature
la pratique de l'art
passe outre
aux ordres universels
de destructions
massives
seul le fils d'Abraham
y échappa...
Pourquoi y a-t-il
RIEN plutôt que
quelque chose?
Parce qu'éthique
et esthétique
sèment la zizanie
en TOUT
le risiblement visible
disparu en l'extase
en somme de capital
pour UN
tyran le mal par la queue
eux deux leu-leu
Où est le je si simple
vrai et poétique
auquel le grand
Personne
ne croit
Post néguentropique
post-régression
l'esprit dispatché
l'esprit?
Celui qui a fui
depuis très très longtemps
Impossible élévation
la tombe est pleine
...'Rien de mal
une fois franchi le seuil
tout est bien.
Un autre monde,
et personne
ne t'oblige à parler' ****
c'est la fin.


Arendt*
Bonnefoy **
Hölderlin ***
Kafka ****

Que Ça


Cent Mots
Sang sens
Sans Bruit
 Sent Voir
S'en entamer 
 le Silence


Et d'autres encor
haut revoir
de temps faire
échappant
créant quoi qui soit
tenant pieux
par flanc de vertige
répétant que cesse
l'odieux mirage
de dire des mots
qui transmettent
ce que bon
leur semble
Ici
pas surréelles
ni réalistes
ni post
qu'hyper lettriste
pipiste..
ni psy ni ça
mais un tour
aux maux
pour regarder
par la fente
du tombeau
des mères
les verts tiges
lianes entre galaxies
les pins parasol
encerclés
par la gueule
éruptive
des feux sacrés
Camp pareil
sauvant les agonies
frayeurs au fond
bref UN imbroglio
d'univers que seul
peut comprendre
un petit dessin
qui en l'univers
n'a pas à y croire
juste VOIR

Goya et puis
en puits des pluies
diluviennes
de l'insignifiance
Comprendre
et dessiner
tenter la lumière
hors l'impossible
petit pas d'avancer
qu'attente patience
pour RIEN
et que de LÀ
nulle-part
sans ailleurs
tant que Voir
tient le souffle
d'entre la MORT
Savoir que chaque
battement de coeur
est de la terre
lieu de la demeure
des aimés des élus
par les signes
de toutes les couleurs
formes informes
géométriques
organiques
en des contes
à déranger
le UN des Uns
en son désastre
Noir sur noir
blanc sur blanc
et le reste
des disparitions
certifiées par Dieu
lui le MÊME
Petite ligne filet
fil...
entre toutes les femmes
d'Ariane et punis
par Caracole
Où sera ce RIEN
d'hier de demain
et d'aujourd'hui
après l'horreur
où c'est honteux
d'y être un disparu
de plus...
Voyons voir
mieux deux fois
plutôt que pas
pour ne plus y être
en UN
qu'une seule fois
Arrachés ses petits
dessins en hors-d'oeuvre
d'enfance retrouvé
à volonté
au mur noir
de la vérité
de la MORT
Co-population
et du camp du tri
vers UN néant
sans fin du multiple
NÉANT de présent
vers la FIN
Enfin allons
passons!

Goya
Nature noir et blanc
et de la beauté effrayante
Ceux qui entrent ici
en cette terre
pas pour tous
non promise
Oasis d'illusions
de mirages
composteuse céleste
à couleurs formes
et lumière de créé
pour peintres sculpteurs
en sol solo
cassant le chaos
de la nature frankenstein
de LUI le MÊME UN
Marx Jésus Nietzsche
le capital le piton
et BOOM la Poune
Teresa et le UN des uns
Le tableau est noir
la vraie vie commence
...