25 déc. 2016

Tête Dans La Lumière


'Tout ceci 
est devenu
blanc,
à cause des mauvaises
eaux
qui me servent
à laver'*


L'arrière vent
dessin dessein
cela plutôt
que le vrai
hypocrite
lecteur du monde
Les bêtes
au froid de cristal
aux sangs gelés
de Lascault
s'estompant
des lignes
ne tenant
qu'au OÙ SUIS-JE
le rythme
devenu étrange
sans temps
et désobéissant
au bonheur
et Rire...en fin
Suivi du survol
des morts
élévation
amoureuse
par début
par fin
des fictions
sociopolitiques
épuisée
du Boom
d'Apocalypse final
ayant tenté
de tyranniser
la seule vérité
d'utopie poétique
l'ICI-MÊME
celui du 'Regarde je rends
tout nouveau,
afin qu'on ne se souvienne
plus du précédent'**
Qu'est-ce qu'ils croient?
Envoûtement
mirage illusion
rêve ou réalité
dedans la fiesta
de l'écho flash
des chambres à gaz
à neutrons démasqués
sur la pointe limite
du vertige
du führer planté là
en plein milieu
de la machine de mort
lui l'autre
le peuple tyran
le petit et le gros
au jeu darwinien
bekectien
cioranien
dictatorien
idéorien
poutinien
poutinant
l'imbécillité
trompeuse
à trompette
pour deux en un
grand inquisiteur
seule idée potable
politiquement
espérant en finir
avec le UN des uns
le LUI-MÊME
au trou du TOUT
du vent
des merdes à mots
de tous les côtés
de la bouche...
Évincé du conte
la banque se referma
sur LUI
consumant la part
d'excroissance
fumeuse...
Malbrough
mironton mironton
mirontaine...
Nature nature
et énergie
à Boom Boom

Art de l'Art
de créer
à partir de RIEN
de ce RIEN-LÀ
disons Dieu
ou bien ou bien
le pamplemousse
oublié sur le seuil
de l'arbre de vie
Enfin il faut le dire
Qu'est-ce que l'Art?
Et bien la seule Réalité
qui tienne Lieu
En...
Tous délires
racontés
dans le cadre
de l'espace infini
usant des signes
cartographiant
les émotions
créant une toile
où le RIEN
dévoile sa lumière
porte au blanc
l'admiré du Royaume
de l'Art
d'où vient le meilleur
aux feux d'une valse
de fous
alors écarquillons
l'Oeil et le bon
dedans dehors
épinal du taureau
dans l'arène
de pur ange
avec la main
à la tête
de l'armée
d'au-delà
des os
des cendres
à raconter
les faux
jetons
colle à bobos
caca pitches
et sots seaux
l'ogre
En Fin Art
de L'Air
de RIEN
du TOUT


Rimbaud *
Saint-Jean **


17 déc. 2016

Des lyres et maux


Avant la vie
des oiseaux
brûlés d'effroi
tenant main 
son luisant 
bonheur


Jonchés de jaune
au nuage
frivole au clair
violet
'Les cafards
sont universels
même les poux
doivent 
le reconnaître'*
absolu rougeoiement
des tomes en haut
bâtit des rages
contre brûlots 
A-Blanc chérie
singeant la main
à charrue
pour quand graine
guidant les crises
des LUI le leurre
conquis et bridé
grand-mère rien
stérile passé parti
de sa rampe 
en France
comme ailleurs
de fils en fil eau os
en mort aise 
de rats des goûts
Bon allons passons
voir et revoir
du haut des échasses
cette forme de cancer
unique à l'univers
du crépuscule des vieux
à l'heure du nihilisme
fêtard en temps
du dernier instant
des sornettes
tenant lieu
de quelque chose
plutôt que RIEN

Bleu bleu le ciel
de Provence
pro-vie danse
sous le ciel de Paris
ici la politique
du vivre en croupes
au boucher
copier coller
du pharmacien
peint par Soutine
priant Goethe
d'intervenir
dans le bourbier
des couleurs
du tableau
suintant drippant
le vertigineux
déséquilibre monde
de la vie du peintre
reflet du UN en Milles
milliards d'indécis
devant l'éternité
ICI LÀ...temps
qu'on échappe
tant tentant
de faire le saut
au-delà de LUI
le l'UN
Des yeux en eaux
de déjà vu
revenant au point
d'anonyme refus
du trop tard le oui
de passage donné
Tuer de peur de l'être
allongeait la fraticitée
des corps capitalisés
de l'air jonché
de particules
monaymentaires
Un roulement
du passé des têtes
trotte devant
éternel bonheur

Rouge éblouissant
de la mort en douce
lentement Lonely child
de Vivier...en outre vie
Dion assis là...
appuyé décrépit
de sa musique
par ignorance
du petit lui
cerveaux
sans clé de sol
à bout portant
iiiiiieaie...
de frère en fils
de fil en aiguille
Sépulture pour fusil
et couteau blanchit
Requiem
Pour Son Seul
assourdissante
d'une fin de recevoir
la mort d'Amour
HA! ALPHA
t'entend ou tu plombes
les lumières rosant
ton paradis
l'éland t'allège
t'es sortie d'Aurore
d'enfants adultes
martyres en JOIES
et PEURS PEURS
dit-il bien sûr!
Qu'est-ce que tu crois?
Toi le LÀ du LUI
sans JE du NOUS
l'UN ou RIEN
de rien du TOUT
celui en qui mais qui
tyran déifié
déconcrissant
et métamorphosé
en banque à piton
chinois de grenouille
étang et plopppppe
ou flopppppe u.s.a
roublant troublant
la boule en roulant
son infinie sur
le parvis de l'église
tes sons en coups
de vent percutant
le do arc-bouté
de clé de ciel
en seul papier
sang et célesta
'L'homme
d'aujourd'hui
à ses créateurs
parce qu'il
n'est plus capable
de création...'**
Abandon
d'os au do
du tombeau
régnant
d'émotion
100 chemins
pour chant
des signes
au royaume
infernal
d'un seul chemin
la Mort


Cioran*
Vivier **

Polyphonie


À Chostakovich


Des signes 
carrousels
et courroux
des tombes
en corps
dessus mort
tranchées
sans oublies
entre eux
des notes
à la portée
des goulags
de l'Axe
d'Abraham
du CAMP
tu pleures
ou tu ries?
Tu valses
là ressuscité
des gaz
Mais ou
ICI en garde
le Même Lui
en milles
encor
de force
pousse
les pareils
aveugles
et nuits
des jours
aux larmes
fissurées
du maquis
Mots de vent
en rythmes
sans solfège
en élévation
d'admirés
Ingres
articulant
étirant
la charpente
sans organes
insensiblement
amenant la pomme
hors le compotier
jusqu'à la
Sainte-Victoire
et par la suite
au bougie-woogie
minimisant
la finale
en symphonie
transparente
Au jour LÀ
Jazz suite 2
pour le dernier
CAMP...
Quelle folie
de bonheur
cette valse Dmitri
Danse tourne
étourdie
dans la scorie
d'Angelus Novus
pour Walter aussi
au bout de la nuit
de mémoire
aux dernières
tempêtes de sable
une visible
invisibilité d'EUX
mieux qu'UN
que ciel et enfer
don pour RIEN

RIEN léger léger
tu voles
tu t'éjectes de la mort
éphémère pour
'de l'embellie
dans la vacherie c'est
pas tout le monde'*
et transmuter
transmuer
transmortaliser
transfiguration
transpasser
sur de l'air
tu t'élèves haut
très très haut
Dmitri sur la un deux
trois...à mille temps
aux adieux
tu craches la mitraille
tu bombes la musique

Pour main nue
écrivant Beethoven
devient Schönberg
passant aux bruits
théoriques sourds
mutant le jeu
en forme de poire
de Daumier
à la mort de Socrate
au piano ivre de ciguë
mais métronome
pour fin
de SILENCE
polyphonique
en des secrets
de polichinelles
cadavériques
et Fin d'un écho
de valse festive
en timbre musicien
poste restante
à la portée du vent
au rythme d'un dodo
de trépas dodécaphonique
du nombre en la mort
de la MORT

Croix de Malévich
au retour
en tombeau noir
au bord des gouffres
politiques
de Nature nature
pour esprit sol
'Le silence
ne nous est pas donnés
pour rien mais
pour nous nourrir'**
no 15 op 144 quartets
Dmitri en des ravages
des coeurs gangrenés
disparus OÙ D'OÙ vers OÙ
chéri chérie chéri(e)s!!!
LÀ tombant
en LUI le LÀ
l'UN de marbre
et de plomb
d'eau de feu
de cris fureurs
d'entretués...
Cette musique
juste pour RIEN
tenant tête
élue de gratitude
avant pendant après
LÀ LUI NOUS
piano quintet
op 57
Passion...


Céline*
Arvo Pärt **

Crimes Sang Châtiments


1212121212
sans fin
12121212
des chiffres
pour UN
LÀ le LUI
en 100
repères
pour eux 
SEUL


Évanescence
fugitive
et éphémère
éternité du cerveau
monde en petites
toutes petites
planètes
pour elle-même
en tout limite
LUI le L'UN
l'autre je en tout
ce que vous voulez
si jamais...
Y a-t-il quelqu'un
dans le seul
ici où LÀ
ou le l'UN
en cette festive
invitation
d'un hymne à la joie
de l'instant
éclairant la beauté
saisissante
de ce EST
Cela juste LÀ
hors la horde
à bruits cris et sang
de la survie
trop tard des morts
et enterrés
d'un cerveau ayant
dérapé et disparu
en l'infini nothing to do
effacé aux éditions
de poches compostées
par de mauvais rêves
De la folie
au marasme
du sauve-qui-peut
en l'UN LUI LE
JE des AUTRES
en somme UN
Au bout du vertige
penaud gueux
perdu de lui-même
décrète l'Apocalypse
et reprendre depuis
le début
cette histoire
ne menant qu'a sa fin
depuis le début
A-Blanc
Où était Dieu avant
la création demande
Samuel...
ou livre onzième
Saint Augustin
du RIEN tu vois
exactement
ça passe ou ça casse
en tendre perfection
et en toute raison
LÀ ou Pas
Le mot EST fixé
dans l'univers
cerclé de lumière
Il y a autre chose
cela pour le dire
ICI tout est possible
le pire évidemment
est en mémoire
car l'oubli extermine
le meilleur qui trie
En fin allier l'inutile
au désagréable
ouvrant la beauté
à sa part de floraison
voir hors l'envoûtement
des mots d'ordre
créant les polichinelles
à boom boom de misère
en pleine gare de triage
Lutte guerre
résidus marxiens
martiens tous tout
en plein même revival
claquette d'os
exténués
des plus là mais où
Sortir par l'entrée
vice-versa...
Entrée?

Tout ça
pour D'où
où vers où?
Tu vois LÀ
ICI UN TOUS
en requiem
définitif élevé
initiatique
en raclure brute
terminé
depuis longtemps
un jugement d'Apoplexie
pour errant
de toutes parts sauvages
d'une régression
de firme maman
langagière
bonne d'en faire
en crime et sang
châtiment
...'d'un peuple blasé
qui ne croit ni en lui
ni en rien...(un jour
nous sortirons
de cette lutte
ou vainqueurs
ou vaincus.'*
Tralala la là
de chandelles
de fontaines
asséchées
vidées de morts
murs d'emmurer
sans habitants
pour nous l'un
l'autre le je et tout
(si) ce que vous
voulez-vous
histoire ou vérité
Exit l'autour
en marche à pied
des glaces et
des rafales gelées
comme une balle
fédérale atteinte à l'os
de son ouvrage
d'abandon
aux misères réelles
des merdes aux pouvoirs
d'abrutis géants
tapes à pellicules
fleurs au tapis poétique
collant à mouches
d'arbres séchés
d'étranges visiteurs
darwiniens
anthropophages
d'un cimetière
miroir du sang coeur
des autres UN
le MÊME en DIEU
de nom Nature nature
recommençant sans fin
ses essais rieurs
et facétieux
'L'invérifiable peut porter
tous les noms'*
Luttes guerres génocides
déguisés maladies
en sauve-qui-peut
de la grande joueuse
de tours
en toutes créations
imaginaires
ou pas...


Aquin *

10 déc. 2016

Si Près Si Loin


Lignes Résidus
de Tête

D'effleurement
air sacré
un mur
N'entre pas là
qui veut
Personne
où brader
l'extase
pour la réussite
Mains de la Sixtine
des auréoles
des anges de Klee
de la peinture
luttent avec l'ange
...Et de revenants
Anges tenaces
Frôler savoir
l'ébroue
de présence
va de l'âme
LÀ infuse
et diffus
tableau de prières
d'habiter
de prendre parti
du Fra Angelico
aux anges géométrisés
de protections
et d'anges passeurs
...A.B tes anges
aux enfers
de la contradiction
ceux-ci
Et de bleus
de la couleur
des rêves de Miro
de Klein des bleus
enfin le bleu du ciel
en Bataille
Après la mort
de la Mort
en un jugement
du septième ange
Rotko Kiefer
SILENCE

Peindre
voyez-vous?
L'Ange?
L'Ange de la peinture
LÀ tout en corps
encor...
Mais quoi?
Passer pendant
que tu dis ou vois
des passes parts
tout en sang
et battements
jusqu'au dernier
Triste pas tropique
ni figure ni bonjour
absolue tristesse
d'abandonner
le mirage douloureux
de l'extase de Vie
d'une transverbération
du VOIR...Si loin
toujours si près
À attraper au vol
par l'acte de création
tenace indomptablement
coloré par la lumière
donnée LÀ
en plein coeur
de la résistance
au désoeuvrement
d'abandon au Dieu
sait quoi...d'élévation
finale...
Racines d'Art
terre de bleu du ciel
portant sur l'insensé
le regard sur ce que doit
sans pourquoi
et qu'en signes
Se faire VOIR
Un faire à voir
voyant...
Ouvrir l'oeil
cerveau
les deux
trois quatre cinq
chiffrer
géométriser
philosopher
penser
poétiser...
l'oeil
Se rendre à l'oeil
tirer la ligne
la langue
du jouir
éjaculer
la beauté monde
extase encor
oeil d'éros
...'L'obscénité
en tant qu'expression
de l'abondance
et de la fécondité...'*
Rire aux larmes
dans l'outre
de déception
reprendre
en main sa course
traité l'affraire
en outrages
par drame
ou créer de bonheur
jusqu'à la limite
invisible du visible
disparu
en l'épaisseur
éternel du Silence
et ce qui va avec
seul ou avec d'autres
par l'aiguillon
d'enfilade ou bien
ou bien...
en l'éternel retour
d'il était une fois
une foi histoire
.....3...2....1..
o le grand l'énorme
0...
Petit dessin
tu vois à dessein
pour tous ou personne
de quoi raconter
à qui mieux qui peut
la place est vacante
et sans place
se remplace
par placebos
mille fois les contes
racontent
fais-moi
un je un moi
rien à moi
pour tenir éveillé
la part à dessiner
si près si loin


Klee*