6 oct. 2016

Rien À Dire


'L'homme peut mettre 
fin à sa vie 
Mais il ne peut mettre fin
à son immortalité' *


Rire brûlant
le temps désert
c'est sang
en ponction
des corps
en disgrâces
à perpétuité
effroi de cris
résiduels
en vent
déchets
bourdonnements
coupables
capables de tout
entre trop peaux
de pantalon
temps de dessins
en tête à tête
Dedans la chair
guerre de toits
dents l'intérêt
bancaire des mots
ligotés par le blé
riant valsant
de comprendre
là voir l'attrape
à histoire où d'or
le TOUT port
vers l'ignorance
traversant le Paradis
sans folie d'amour
cet effort
de joue ventre
d'eau assiste
partant d'instants
sans l'arme d'Éros
'Qui ou quoi
est déjà concerné
par la totalité
en devenir?' **
Oui bon bien alors
et pourtant pas là
à côté tu vois?
T'erre s'exile
en p'Art drabe
plate pire doll
et comme Pétain
collabore toujours
sans char pour monter
toutes les belles collines
sans ailes d'albatros
ÇA TOMBE
sera la vérité
crevant la bulle
d'où apparaissaient
des vapeurs
cucubant N.Y.
tenant le bonheur
à l'écart juste pour lui
Enfer oui en faire
des affraires d'un mot
de quatre syllabes
vendues séparément
sous coupole
du saint d'esprit
Ben coudon
mijotant
la vérité du où suis-je
je-suis-suis-je-je...
Mais qui? Rire
collabos de le lui-même
évitant éloignant
les mouches noires
des draps culs las
de la beauté à mères
du triangle d'enfer
mot ment
parlant d'envoûtement
des sirènes d'Ulysse
au rôle de caissière
d'épicier disparu
avec la caisse
au fond de la dernière Seine
comme Yves et toute
le made U.S.Ade
que sont mes amis
devenus...
La tête bien anglicisée
exactement bien avant
que les mots
sans crisses
Nature nature
raisonnablement
totalitaire...faciste
et gestamots
de peurs nucléarisées
aimablement consenties
entre toutes les peurs
Entrons par la sortie
baillant aux surveillants
du dedans des boyaux
à bons dieux
Glas tocsins boom
les coeurs à la peinture
dessin sculpture
sachant bien le chemin
des néants d'avenir
et retour au tueur infini
en Nature nature
Faut bien vivre
et manger...
Et bien SILENCE
il faut dire le RIEN
c'est ROUGE
tard tard sans motif
la part mot dite

Qu'importe
la technique
des disparus
dans l'air amer
des cadavres
aux stèles
pourries
des maîtres maux
jouant joués
des enjoués
déjoué par Un
le même racontant
histoire de mourir
délirant d'abandon
dans les tortures
du peu alloué
pour VOIR...
Fais-moi un dessin
d'autres encor
il y en aura
d'autres
pressant le VOIR
pour une goutte
de sang...
histoire de vertige
d'abysse de mort
certifié bio
Whatever
art article numéro
un deux...zéro
partez!
Vers le ciel
sans motif
si cela se peut...


Kundera *
Axelos **

24 sept. 2016

L'Ailleurs


Égal Au Sol Oeil

Que quelque chose
soit...en méli-mélo
dans le bus au cimetière
au ciné ou à disney
au dîner à se gratter
aux vues au sus
ceux qui entrent ici
en compte courant
galipote et popote
tu vois des mots
en maux en avançant
car ça gruge
triture en des cris
de sauve qui peut
...Enfin
ce hasard mis en ordre
par entêtement de tenir
tenant cela de RIEN
du TOUT en monde
de mouches noires
amusées du jeu
ensorcelant des rythmes
formes couleurs
offrant une danse
à l'oeil ouvert
après tant d'attentes
cela se jouent
pour de vrai
Mais où?
Un hibou qui faisait où
découvrant l'envers
du jour égal à la nuit
en l'autre l'Un du un
de tous les autres un
en rien de Rien de RIEN
juste pour dire
question de temps
contrat du cela est
à abolir ou pas...
c'est selon...
Comprendre
jeu contre joue
du coeur exaucé
En fin en toute fin
qu'est-ce que lui tu le l'Un
vous il en verbe
multipliant milliards
de trilliards
de uns enfermés
trouvant
le jenous en somme
l'ayant trouvé
banqueroute portée
au Silence du livre
qui fait dire
pendant la DÉVORATION
de l'offre et de la demande
des disparus limbiques
à la soupe alambiquée
de frankeinsteins
Et que disent dans la nuit
les voyageurs perdus
sans savoir obéissant
sans motifs morts 'fléchés'
de plus d'abandon
en mots que ça
trembler de mourir néantisé
sans voir le chat
élevant l'offrande
à être là rond rond
pendant que brûle le tableau
mettant la table des douleurs
à la portée de toutes les portes
vertigineuses aux abysses
où tombe de vent chaud
la montée qui sait
qui peut savoir cela
qui trouve en corps
et encor

Hors l'infime
en erre ajouté
à la noire condition
de lumière...
Mais qu'est-ce
qu'obéir à qui
et qui dit
vraiment vrai
que c'est faux
Tout ça charrie
se compost
boue et...
Chaos ordre
et volupté
comme l'air
restant d'un tombeau
de plomb millénaire
Ceci dit qui ne dit
qu'inutilement
pour retenir quoi?
La même chose
plus ou moins courte
sur la longueur
du RIEN parfait
Tout ça bien senti
au dernier souffle
la Fin son dernier mot
L'Art est Là LÀ
et pas ailleurs

Au don de voir
revoir encor
et en corps
intempestivement
ce qui n'est pas
terminable
si maintenant
oui non sisisi
demeure sans abri
histoire de distraire
des mouches noires
et le RIEN pantoute
grands titres en vérité
le même en Un
bloc de marbre
posé sur un nuage
consumant des sons
crépitements cries
expirations de râles
en pigments de couleurs
confirmant un tempérament
entêtement tenant lieu
de quelque chose
de pas jojo
ténèbres et lumière
en mot dit acceptant
TOUT une foi pour toutes
pour ne rien dire
de LÀ seule vérité
Ailleurs ici-même

Molécules
particules poussières
cendres pas plus...
Par tremblements
froid glacial
douleurs...
posants d'os fiers
adosser aux meurtres
décadrés de sa fabulation
riche de ses détritus
portés en progressions...
Oui bon et après?
L'Un retourne
à sa case de pas
Absolument Pas
du TOUT


Sans Fin


Portrait En D'Oeil


...quelque chose...
mais quoi?
Du faussaire
erre ère en jenous
games over
art esprit sur
fond de fatigue
tombant lÀ
lourdement
atomisé
de disparus
Oh pairs
la mer à voir
qu'encor
Comment dire
comment
diable et dieu
qui seul
Seul qui que quoi
Et où vers où
Histoire de chaos
non sens insensément
pour l'amour de dieu
béni entre toutes
les farces d'un drame
distrait d'envoûtements
spectraque bon pour créer
là un retour aux religieux
Religion? Croire
voyons voir...
Dessine-moi un tyran
tri tri d'eau au sort
une guéguerre là
une bonne baise
de Russie
Par ici la Sortie
et qui veut sortir?
pourquoi?
Pourquoi pourquoi?
Au loin des croassements
qu'apportent le vent d'ouest
poésies philosophies
idéologies
pour petites oreilles
qui entendent
pour de vrai
que grandes perdues
aux fracas des jours
et les jours heures
le temps terrible
coeur brisé déchiré
qui meurt temps mort
mort tu vois
les gorges d'agonies

Peindre dessiner
sculpter...
aujourd'hui
comme toujours
...là une couleur
brunissante fige fixe
Stop tout
ne peut se dire
fait le chat man
Persister mordre
serrer les dents
dlà lumière
Pourquoi
et de la tristesse
C'est seul en
milliards de mains
tombantes de fatigues
éteintes...Feuilles
après feuilles
et en milles
sans savoir
en dépôt de larmes
...Au réveil?
De quoi
que ce soit...des âmes
mortes attendant Godot
à la nausée des diables
de bons dieux
Là quand sans fou
le monde va oubliant
le cadre à cadrer le cas
du temps de renaître
oiseau de feu désenvoûté
d'à peu près tout
ayant compris
qu'est pris comprenant
TOUT à la fin

Sort sortilège
et lettres volées
et puis hors la horde
au massacre
macérant
dans le contrat
des maux
pour maux
de mot à mots
booké pour final
Sortir mieux traverser
en ses secrets
baumes et phares
au bout de la péninsule
des rosiers
en aile pour
de si loin horizons
tout près de se rejoindre
jamais donc toujours
tout-autour
du chat pour de vrai
tenant l'antre nous
balbutiant un compte
sur un petit mirage
de virtuel
sans la liberté
échevelé d'or
de Marguerite
Mais qui parle
à qui? Parle-t-on jamais
en vérité?
Des émotions étincelles
s'éteignent attrapées
par lui-même
machine à être
clignotant l'univers
lumières variables
éphémères insignifiantes
captées modelées
gravées peintes sculptées
transfigurées
métamorphosées
monde...histoire
sortie de l'os
de la moelle et des chairs
laps de temps
maintenu Là
à bout d'entêtement
de quelque chose
LÀ entrevue par lui
le même agrippé
par tempérament
pendu au bord de l'abysse
la sienne les luis
l'Un perdu
en conte conique
cylindré cucubé
par théorèmes
actes d'Un conte
et si ces mots
existes
c'est leurs problèmes
Nous les luis et tous
ces jes en sommes
entre tous les Un
évanouies
de disparition
Soyons vous savez
de la création
mais combien?
Par les côtés
des dévoreurs
de vents brumes
embruns des côtes
des collines
des filles aux culs
rampants
des églises
baudelairiennes
de la Nature nature
dévorant le Tout
par lui-même
des deux trois quatre côtés
de la bouche
les mêmes mouches noires
machines suçant le sang
des d'jobs
sociopapasphysique
tralalala etc. etc.

Tout dire
et bien terminer
En petit cancer
d'univers
sans commencement
ni fin sang mémoire
fauche couches
tombant des nues
hollywoodeuropéenne
du désir d'en finir
avec la lumière
de l'Art
du quelque chose
volant de ses ailes
d'albatros
en particules
et les menteurs
du seul contre Seul
tenant du bonheur
de créer


A Titré


C'Est Terminé
Quoi?
L'Éther
Raté
 Techniquement 
Mort
Avec Les Encaissés


La peau aussi
s'envole 
regarde bien
les gars là pas l'os
des perds
et les vers demain
la mort oubliée
la main perdue
qui crie crié
de la criée des esprits
décomposés
avalés tu vois!

Société crime pof
ligotée par ses victimes
même les luis les las
les l'Uns
sans jamais las de l'ennui
le pied dans le culte
de la mangeoire
à ciguë  du contrôle
et boom tic tac tic
ils chantent l'oving
boom les coeurs
all over Cherche pas
trouve pas
proteste pour RIEN
débâcle de TOUT
toutou aussi...
Oust joué
à la mare elle
retour à la case
infiniment MORTE
pour dire...
Mots morts
et pour tout dire
tout est dit redit
à redire sans dire mot
des vraies affraires
Fuir alors?
Oui mais ici
manger la pomme
et être abattu
par Darwin en Un
disparu des tous sang
tous aux oubliettes
à l'oubli...
Fais-moi un petit dessin
dessein destin hors
la mécanique de l'oeil
enclos dans le seul oeil
et sortir du soleil
les éruptions
démangeaisons
cul tannées des essuies
mains sanguinaires
etc. etc...

Qu'est-ce qu'un QU'UN
là dessinant peignant
voyant aveuglé
de lumière...
En lové de bonheur?
Rire du mensonge
éternellement le même
ce qui ne veut ne peut
se dire...
LA GRANDE PEUR!
Et faire avec ce qui pousse
le cul à faire autre chose
en BLEU du ciel
où t'as mis les corps
des peu de mémoires
passeurs de l'oeil
en perles de crémation
chéries des ROUGES
en nihil JAUNE
épuré de cette vie bloquée
dans la douleur
par misérable enfer
des mots liants le tout
qui brûle en prix d'éditions
le fait de ne jamais en finir
avec le mensonge Un
le lui là le même
en Tout une fois pour toute
avec la Vérité
de l'Horrible MORT
pour finir en fin
éternellement en Dieu
le même Luilà
celui qui luira lira
que Peindre
est être en train
de dérailler
dans le réel quotidien
des jours qui prie d'en finir
avec le TOUT et le RIEN
de voir consciemment
un jour quelque chose
plutôt que RIEN
et que TOUT
retourne dans l'ordre
sans souffrir
de souffrance à créer
des petits moutons
pour la terre promise
éternelle belle
comme un gigot
peint par Goya

Mais alors vivre?
Brûler Rome
volez un sous-marin
atomique un taxi
l'arme à la main
déplacer des montagnes
assommer son père
avec un vieux bas sale
mettre le feu à la mer
philosopher sur le fait
que d'être ou pas
la main prise dans le sac
de madame chose
qui fait partie d'un gang
de pawpaws
en tarzan dans une canne
de binnes et en fin
la faim de la fin
de tout faire sauter
avec Aquin un Nous
en Un et Un en Nous
avec Althusser
s'éteint l'espoir
d'un moi et nous
pour quelque chose
d'attitré pour la MORT
De quoi parlons-nous
là par ce mirage
bon pour une géométrie
caduque ou organique
un Monet dans une boîte
à pizza dégusté
à muses a musé
Hors l'Art et bien
un Nulle Part en RIEN
ou Mort Absolue
Sans farce sans joke
sans vies sang Art
pour compost-elle...



11 sept. 2016

Sans Titre Qui Sait?


SILENCE de l'Un
Entre Autres

Pas un petit dessin
contre un dessein
de mots l'Un mot
éternel toujours
le même.
La Mort porte
en elle part le mot
Dieu étant le fin
fond de la création
son enfer le temps
de brûler
Et poussières
des pierres bâties
en lumières de hublot
monétaires
en plein ciel
de plain-chant
avec la foule
religieuse lapidant
le dieu disparu
avec la disparition
du Tout
et de toutes choses
venues du Un deux
en somme
...'jusqu'à ce que
l'on passe de quelque
chose à rien!'*...
enfin de l'autre bord
du ciel et de l'enfer
des affraires
sans dessins
Et ces mots
acquis de la lutte
darwinienne
dans le marbre
et la couleur
de la forme
des disparus
sans la géométrie
policée et la folie
organique
des ponctuations
et du style
de l'homme
à monnaie courante
pour dire pas pour
jusqu'au cri final
essoufflé en petit
oufffffffffffffff
à détruire le tableau
la sculpture
et reprendre depuis
l'éternité

Doit-on se
décourager
des arts...
par frottis de fusain
le peu de
quelque chose
en reste de l'esprit
estompé lors
de l'érection du
Grand Camp Final
comme univers
Qu'est-ce qu'ils croient?
SILENCE quoi qu'on dise
vaine turlutte babille
toujours utile...
à la MORT
que ça...entre tout les JES
un vide de fausse
ennuyante construction
de faux calculs
en RIRE...
ou ayez pitié
pauvres baillons
sur le baillon nette
bon en édition de
poches pour milliards
d'oxydés dans de dents
dedans...
Arriveront-ils
au début tant cherché
d'une couche à maux
l'autre mot marde
en FIN
Restera à découvrir
la qualité du compost
que rapportera
le notre père à tous
pour un l'Un
dit matin l'an de peur
la femme et la ptite
pince sont venues
chez moi...
Mais où où OÙ?

Pour ou contre
paradoxalement
dire émet du don
sans nom
émet du son
sans bruit
du sens sans fil
milliards d'avis
d'opinions
entre tous Un
tyran dieu
par la queue
du fiel contre
même maux lâches
mot lancé
diable diantre
en bouc de crachats
dans le
concentrationnaire
droite gauche
coincé au centre
figé sans émotions
contaminées
du faux assassin
Mort au bas
du très haut
pendu à la paix
admirant le côté
narcisse de sa
bienfaisance
peau et frique
En quoi cela regarde
le voir qui saisit
le cerveau anonyme
en fait du particulier
et emporte tout
sous son charme
et empire dans tous
les sens...
augmente
le temps passé
arrête là le OUI
à ce qui se passe LÀ
avec malgré bien
malgré ce qui en empêche
et voit une mille fois
ce dont il s'agit
mais ne peut dire
à moins du cri
larmes beuglements
rages et abandon final
à la redondance
des faits du pire
d'être en cette posture
de respirer coincé
devenu machine
coeur cerveau mains
dans le sommeil
de la raison
en mur à murs
murmures le contrôle
dont parle le philosophe
des disparus
De main à mains
ces Dieux finiront
bien par redéfinir
le génie...
au-delà du monde
de CELA


Delacroix*