11 sept. 2016

MainTenant LÀ




Oie oiseau oir
où le v s'envole
hors la rumeur
du maux juste
en perte de repère
en non sans l'or
du temps
Tombe haut
des ailes
d'albatros aéré
résiduel
main tenir
l'impossiblement
LÀ s'évanouissant
en ronflements
de ronronnements
oie en de joie
poindre toujours
ton oeil d'amour
par milles tout autour
39-45 et des 100 ans
et des petites
partouzes partout
fratrie papa trie
môman pris
et du Camp dernier
le même copie qu'on forme
réforme reforme
en huit enclos
quelque part...

Allons malgré tout
avec ce passage étroit
pour en sortir en fait
de la maladie
du réel accepté
comme réel...
Contrat signé
avant que d'être
alors?
Tendre est la question
écrire ou le cul
du dieu rendu
à qui de droit
pour quelques
dollars de plus
la grande Mort
Tout est passé
mordu dévoré ossifié
en poudre blanchie
d'oiseaux chats heure
poissons LÀ Seul
pleurent savent
le lieu oasis
du beau de l'air
d'ailes en vent
de chairs s'envolant
du ciel carré
en ronde finale
et ténébreuse
Pas de temps
LÀ sans idée
pas besoin fleuve
Gange ou Amazone
ou boisson gazeuse
bière d'épinette...
Cela se présente
en beauté du monde
horreur
défini ou indéfini etc.
échappant à ce qui
n'a pas de coeur
tu vois puis tu vas
termine la course
en essence captée
par tête à queue
ou l'inverse
perdu ou trouvé
dans l'infime
ou l'immense
Camp ficelé
d'un engagement
(voyage) whatever
d'origine spirituelle
ou charnelle
coincé ou allant
le temps de l'être
encor cervelle d'oiseau
et creux le royaume
des cieux à eux
En vérité tout ça
Mais qu'est-ce que
cela?
Politique idéologique
philosophique
métaphysique
scientifique
et tralàlà Là?
Un LÀ libre mais lié
à la métamorphose
là où tout est
en bougeotte
d'agités bien cadrés
insectes et insecticides
empoisonnements
de nécessiter
des disparus
Enfin dire redire
dédire...
D'Abandon
à l'Enfer
à Mer gelée
à disparus
...Ricanement
de l'hypothèque
éternité sur
une histoire à raconter
la justification
du conte devenu
compte à la banque
fiction du cadavre
de Delacroix
Van Gogh Rouault
Rembrandt
des fins
dès le début
art de se mettre
au monde
pour de vrai
une foi pour toute
la leur leurrant
mouches noires
et papillons poirés
du buffet
en sept milliards
de manges Tout
compostant
la MORT
aux oubliettes des wc
d'un Willy Guggenheim
mises en croix
puis au tombeau
de la pensée
ne tenant plus
qu'en miettes
un souvenir
traces de couleurs
en lignes perdues
lumière poussières
d'errances figures
qui peut-être...
Cela l'envers
en amour accrochant
sans savoir
ce qui tient LIEU
LÀ guerre pour île
de passage éclair
en cris de flambeau
par la fugacité
de ce qui semble
quelque chose
de plausible...
Mais en fait
combien y-a-t-il
de chairs et d'os
dans les fours
des jours et nuits
pour ou contre
les idées reçues
de ceux lui
les l'uns l'Un
de lui présent
qui peut dire
que c'est bien ça?

Un nombre
l'Un au multiple
tralalala là l'erre
à ère d'atmosphère
d'ÉMOTIONS
approchant
s'accrochant
par choix
en doute
et en vie ici
et pas ailleurs



5 sept. 2016

P'Art De Là



Portrait 
Autophagique 
En Mine
De Rien


...nombreux
que d'avoir été
et qui parle
de peinture
sans doigts
ni tête
sang charbon mêlés
insigne insufflé
vidé du Tout
en solo sans SoHo
davantage à Meudon
pierre c'est Line
pour beurettes
posant habillé
devant le maître
de céans sculptant
les petits points
de l'écrit soignant
les lettres noires
de sa fin
Une ligne juste
une ligne juste
une seule
en chinois
pas des milliards
En vain
fleuve et rizières
un compte
sans ciel ni terre
au Camp le dernier
cette fois s'était réussi
tout à passer
en l'oeil par toi
croyant rire de toi
qui que tu étais
je mort le tyran
de Dieu mordant
les poussières
de ses rêves
de Platon à Hegel
au Goulag
de quelques cellules
de sauce blanche
en traces des morts
campés en position
fixée d'avance
d'hypothèque
bien visible
en son ennui
de squelettes
fragmentés
pour une histoire
à raconter
pas toujours drôle
vous savez...
Chevaux rouges
têtes bleues jaunes
rouges de même
en vert nature Nature
vers le versant
d'un viol par le peintre
en célibataire
roulant sa bosse
en famille à Aix
pour une victoire
sur la montagne
éjaculant ou accouchant
d'un conte d'Argol
de père à tous etc.
Monts et merveille
de l'Art...

Part de là
et au-delà
exactement
de gratitude
pour le seul
par milliard
de vous multiplier
en laissant
le dedans
aperçu de l'infinie
flammèche
infime inutile
contente et triste
comme ce cheval
cravaché et encor
pour faire histoire
cette petite pillée
d'abandon par
d'orgueilleux
mensonges
Elle l'Aile
les ailes les seules
aux règnes de l'air
les autres à casser
les cailloux
de la lourdeur
des fonds limbiques
où l'espoir est bloqué
caduque aux mains
des biens portants
perpétuant l'esprit
de réussite
dans la ciguë
quotidienne
de la Disparition
téléportée
en plein abîme
de la raison
trafiquée
surveillant
par inversion
de l'Amour
la mangeoire
ou l'on coupe les têtes
les déportant
vers la nature Nature
et darwinienne
amalgamée
de ben bon sens
de rendement
d'idioties violentes
et démocratiquement
totalitaires bariolées
du pouvoir de l'ennui
aux commandes du loto
d'apparitions nouvelles
par retour du balancier
bien fixé collé agrippé
assuré applaudi
et couronné de Jésus
de napoléons
tyrans illuminés
meneurs d'hommes
aux tas de détritus en tas
de ce que l'on voudra
Agitations tenant lieu
d'engourdissements
d'euthanasies
de dissolutions
des îles
des nappes
souterraines
du fruit des entrailles
et portant le seul
au lieu précis
du monde dedans
et hors en Tout

Art et part
partance par...
D'Ici en élévation
d'insignifiance
air chaud
le temps d'un rêve
cent lieux
de nulle-part
voir bien Voir
et encor d'avance
les os de la chaleur
sous la chaux
prendre les leçons
du chat
au dos des ruines
d'un sujet attelé
au lourd projet
mercantile de l'infini
par la pensée disparue
avec le chant
distrayant de la Mort

Oasis
eau pire pas pure
visqueuse
de la fin...
Pour de la monnaie
morte donnant
naissance à tant de fous
disparus gangrenés
de bijoux d'or
d'encens de mires...
Le beau de l'air
et l'ailleurs de la vie
l'Amour qui attend
son message
de pic à glace
des coeurs mourants
aux oies sauvages
désorientées
de vents de brises perdus
le pôle des mots
d'ordre divin
comme une FIN
à jamais LÀ
une fin distraite
retraitée de
no man's land
suspendant
au mur de la grotte
l'idée d'une poésie
malvenue
dans la cité des larmes
ensablées d'étêtés
de confondus
avec le jardin
des ayant commencé
par la fin
d'avoir pris connaissance
du rendement
d'en terminer d'être
dans le cul-de-sac
de l'errance pulsant
la décomposition
de l'Art
battant pavillon
lumière de l'ennui
Bref tout ça
inutilement LÀ
encadré de la joie
du ciel et de la terre
avec le beau RIEN
abandonné
du cache bonheur de parler
des tonnes de SILENCES
en dons
arrivant de l'Art du carnage
de tous passant ici...
Pas d'exception
ça bouffe tuent
sanguines...de Lavoie
suite et autres voyances
demain droite
extrême possible
pour disparus
des murmures
en bernes
du dernier Camp
cadré d'Art

Sortie


Vie À Vis Âge


Du dedans dehors
du contrat de mémoire
et d'oubli
de force
d'intimidation
une machine un machin
lâche bon soumis adapté
par chromosomes
coulés dans le béton
par petite princesse
interposée
de bébés dans la soupe
du père...etc.
Jeu d'ennuis
d'interminables
intrigues faisandées
bien cru cuit
de poussières...
et des biens du pareil
même...MORT
passé date faisandé
par bon conte à2qa compte
...Courant vers de gris
du ciel à bon dieu
Doit-on se décourager
des arts demande
le créateur après l'oeuvre
...Où là d'où là vers où là
jusqu'à l'os moelle
et la fin invisiblement
n'aura pas lieu
Errant incréé attendant
l'Un de l'oeuf
et la poule par un coq
au vain effort d'en finir
avec l'essai de couper
...Puis un jour
sortir entrer
...Rire
Dire c'est accepter
le refus...
Sortir comme Hégel
en sortant...
ou bien n'être pas
ne pas être d'Ici
capitaliste anarchiste
socialiste démocrate
rose-croix bonbon
noix de coco...etc.
Cela Est...ou sera
...Sortir
qu'importe le sortir
Juste lever un bras
dit le sculpteur
sortir de la gangue
ce qui sera
parler
Encor en corps
promenade
au centre d'un volcan
dans les entrailles
d'un gigantesque estomac
mafia-gendarmerie
en sainte d'une
poupée russe
Du Socrate dans l'air
du Klein passé au bleu
en lingots pour orignal
épormyable en un lieu
sans couleurs
disparue depuis
la belle lurette
dit par Gould
jappant à la lune
un air de Bach
lui demandant
de redevenir
éternel...etc.

Sortir pour qui
si sans entrée
en six labyrinthes
éreintés autour
de visions hors chant
t'entend des voix
Abraham en tout
par les maquis
art de bien déposer
ses sous dans la langue
de c'est pire
de grignoter
race de tous les pores
en partance de quoi
chasser pourchasser
pas pour l'être
étant de chasse
au jardin du bon Dieu
y a décidément
assez de tourments
tournant le coin carré
pour s'y faire peindre
dans un coin préparant
l'avenir à la fin
de la maomonétairisation
résiduelle
bonnes en vingt yens
à l'heure du dernier
état de conscience
suspendu à la comédie
qui faisant faisander
le faisan Rire
une dernière fois
il était une foi...
Il y en aura d'autres
lorsque l'éternité
à l'entrée
sera proclamé
une fois pour toutes

Fermer le sujet
en vain espoir
de réussir
Dire en disant
de se taire
en silence
Échec mon chéri
de grâce conserve
le Rien
seul vérité
comme mensonge
à la niaiserie
de moi entre tous
les inachèvements
de têtes à Daumier
parfumant l'ADN
de l'histoire d'amour
et encor
paradoxalement
de la beauté
des fruits de l'Art
de faire...
que tout va sortir
enfin

Tandis Qu'Elle Agonise


...'Un jour
je te rencontrerai
dans un autre soleil...' *


Combien Un 
en trop et Rien
Et voilà

Que dire en plus
sachant que les mots
filent le Un parfait
éternel sera!

Dessiner peindre
sculpter après
la mort de l'Art
que de la disparition

Perte perdition
cette solitude
que terminera
le tous en Un
Sacrifice tortures
agonie...
Tenir mais que veut 
dire Tenir?

Là comme cela
pas comme
comme cela Là

Informe pas encor
peut être jamais
Possible

Désirs multiples
multicolores
métissages
de peuples
devant le Un
tyran la Mort

Et cris de liens
d'attachements
...encor de coeur
juste pour nous
en petits dessins
sans dessein

Moments de LÀ
Oeil coeur tête
mutation
sans nuages
sans fleurs
sans oiseaux
sans spermes
au bout du rouleau
de l'érection
mortelle

Cette Beauté
qui échoit aux yeux
qui emporte
le Tout du monde
hors de la méprise
il y en aura d'autres
après UN

Chaque mot tue
qui que tu sois
cela EST
Conscience
mortelle
La Beauté
est parfaite

Réveillé par le même
endormi et encor
l'inverse renversé
par la mort par la vie
et la mort sans fin
là pas là lalala
Et mourir refroidi
brûlé d'Effroi

Bailler à l'Enfer
rire du Ciel
Chercher est vain
et pleinement
contradictoire
Un contrat avec la vie

Derrière en cache
à l'évidence
providence
des mots...
De la morale...
et que de la morale
Le reste?
De l'oubli

Image cent mots
sans mot
bouche bée
mais le A
des voyelles
incolores du noir
et la Lumière...'Fiat lux' **
Qui dit d'où ça parle
et qui dit?
Voir...Et se faire
accroire et là t'aura
une histoire...

L'ignorance persiste
fait persister
l'évanouissement
puis la disparition
termine le dernier tri
du tableau un vide
funeste...Moment
heureux de l'Art

Au début sans fin
des formes du rythme
un passage à la lumière
une danse dans
les couleurs de la vie
cette mort à raconter
à qui de droit
Personne...
Art de se replier
refaire parfaire
un petit dessin...
Si cela se peut...
Après

Rien rien rien
'...tous les royaumes
finissent dans un rêve'. ***
L'enfance ayant capitulé
pour là un peu de monnaie
là le cul-de-sac en Lolita
lisant l'Ensorcelé
de la langue indigène
aux Amériques
pour un show chaulé
cachant mal l'os
du multipliez-vous
d'usines multiples
à monnaies dans la bouche
du vent d'Une extase
atomique

...' Voir en paroles le silence
du chat qui ronronne
du tableau qui mue de mur
en mûre par temps suspendu...' ****
Redondance d'eau assise
aux nuages du je lui là
où règne le fil brodant
l'agonie d'amour
en des extases
de terreur
et de déportation
insignifiante...Abstract
en fin (Enfin! Seul!
On entend plus
que le roulement
de quelques fiacres)
dit a 'Une heure du matin'
Baudelaire respirant
l'air d'un hoquet
de l'autre côté
des images et ses mots
parle la langue
du vrai Dieu


Paz *
Dieu **
Céline***
Je ****

21 août 2016

Mots Morts Maux


Nécrose
né rose
nez à naître
de né nu phare


...des couteaux
de gorges plantés
dans la langue des faits
exaucée de la chimie
feu du ciel
déconcrissé
par bloc
de froids
rayant la cage
des cendres
attroupées
prête à partir
au dernier
pouce carré
d'univers
dès l'avant
ni vu ni connu
mais en fin
comme jamais
pillant le sang
des chairs nananes
en mots dedans
las d'attendre
prostrés
sanglés
encadrés
des viandes prospères
à est-ce crocs
de monde entier
le même masque
sauve qui veut
qui peut
tenant agrippé
à la fin du poème
scripté en silence
LÀ où Tout n'a jamais
commencé

Cent lieux
sans logis
pas de tête
au désert d'espace
alors exil
chez soi
nulle-part
et pas où?
Criblé de
mots torturés
ne se loge pas
LÀ n'y est pas l'air
tombe avec les yeux
vaporeux liquides
près et prêt
pour céleste
dessaisie
par K.O. technique
bouché de Nature
nature codé
des maux
et littérateurs
tenant la cage
de la folie
speak and span
pour services rendus
à cela que tout se justifie
s'enchair au prix
du gras dur
en papier torches
culs d'honoris
cause toujours
par mille et une nuits
tenant l'écart
par politique d'histoire
et de gain capital
de l'Art et sa sacrée
contemplation
de la suite du monde
pas pour tous
beaucoup d'appelés
peu...et les dieux
sévères pour ceux
qu'ils appellent...
aller mordre
en passant
des formes
et des couleurs
pour ne pas
mourir des autres
lui là le même
en jenous
jamais JE
mais beauté d'éblouie
en mille noirceurs
pour RIEN
Patience d'amour
peindre sculpter
dessiner...
aimer d'âme
certaine
et vogue la galère
en des îles
de lumières
sauvages
en plein coeur
du sang lieu
Nullement
préfère ne pas
RIEN c'est
beaucoup mieux
ne pas dire
que du vrai
passer à la passe soir
jusqu'à tard
le matin
tenant le meilleur
pour au-delà
du plaisir

Tout reprendre depuis
toujours
l'Artcalypse
du temps évanescent
trop tard
tout s'est évanoui
liquéfié asséché
et brassé puis
solidifié malgré
et les mots et é eh
quoi en é encor...
ceux qui en ont vécues
repris triturés
prisés le prix
toujours pareil
jamais compris
la loi qui tombe
sous l'erreur
d'avoir été
cul-de-sac
du mot entrer
là où 'Je bâtis
des châteaux
de chimères
et me voilà
divaguant
et extravagant
dans la vaste mer
de l'illusion
sans bornes
et sans rivages' *
Envoûtements
et musiques
on the road
dévorant dévoré
sans savoir
sait tout
Terminer

Delacroix *