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19 mai 2023

Pas De Titre


'' La réponse
est
le malheur
de la question '' *
... .
et si peu de ou pas
du
TOUT
de problème
IL Y A 
et 
d'AILLEURS
ce qui se pense
sans mots
est l'exactitude
de
l'ÊTRE
ICI
MÊME
antre-nous
après 
la 
l'évanouissement
'' Nous sommes
dans un univers
où il y a
 de plus en plus
 d'information,
et de moins en moins
de sens '' **
en prime
au moindre
éternument
fait trembler
l'échos
des cimes
taires
après ce tour
de piste
ce 
SEUL
'' Être soi-même!
Mais soi-même
en vaut-il
la peine '' ***
Petit
 dessin
d'après 
posthume
+
vivants
 les morts
qui enterrent
les morts
de l'autre-côté
 d'éphémères
syllabés
d'en
SOMME



ART
c'est quoi?
'' Le seul réel
dans l'art,
c'est l'art '' ***
Enfin
bref
sans grief
une greffe
entre un parapluie
de l'autre 
et à mont
en trêve
d'embonpoint
d'appuis
Sans si l'ont veut
faire vœux
d'abondances
censitaires
que de fermer 
en payant
cache flow
sur le vague
et flouer
Au fait
formes
styles
'' Nul n'à jamais
écrit ou peint
sculpté,
modelé,
construit,...'' ****
et dans 10 vingt
3 milles
millions
l'ARRÊT
de
L'ART
ou
PAS
s'en fou
sans fout
100 
sang 
ou
centième
et bon dernier
Zéro
sous
le gel
d'où
l'ange 
à tout matin
comblé
de rire
aboutit
épiphanique 
symbiose
de mort
et de vivance



D'effleurement
en fleurs
de chairs
et poils
roussis
de la fin
d'à jamais plus
étincelle
de passage
en cassures
de tendres
en
VÉRITÉ




Blanchot *
Baudrillard **
Valéry ***
Artaud ****

26 août 2021

Pas Lieu


...et de ce qui
pour un mot
sombre
la Mort
de quoi?
Aussitôt né
aussitôt...prêt... 
Sinon de ce qui
n'à pas
eu Lieu
Qu'un présent
étouffé 
sous les décombres
du Il fallait
mais de quoi?
De quelque chose
comme une éclosion
se compostant
dans la terre
prima
BEAUTÉ
D'AMOUR
de la poursuite
blanche
des baleines
disparues
au fort
de la fin
du temps
du compte
pour monnaie courante
après  la chute
des murmures
 charpentés 
de l'ossature
en vent
pour des moulins
de crissements
infinis
bing boom
TOUT
PASSE
à passer
Qu'est-ce que
le spasme
de vivre?
d'Émile 
pour ses jeux
 vaisseau ivre
endormi
en râles
raclant
les falaises 
d'Irlande
où l'habitude
est du secret
de la Vierge
au bois dormant
mieux
 que la fille ainée
de l'église
sans caveaux 
que pour les pommes
de terre
en pensant 
à Vincent
Pas de signes
l'Aile
par elle
autour
gardant l'oeil
des escarpements 
à tous vents
pourvoyeuses
de poussières
et de désespoirs!



En cris 
en thèmes
roses
sang tous
 Apparaître 
inutilement né
 mains tenant
l'Oeil ouvert
où vers..vert
 l'itinérance 
d'un ciel d'en faire
quelque 
non serviam
 soufflet 
de tendre
Amour
le reste 
n'étant qu'errance
passage
anthropophagique 
et 
Nature natures
de lui le même
UN
des uns

 

1 sept. 2017

Ne pas Voir


"Divers à-peu-près
immémoriaux" *


Art de se tenir
la langue tranquille
Parler en silence
de l'air entre les lignes
de l'espace en joie
retrouvée au plaisir
le petit peu
de suffisant
juste assez
pour voleter
d'une couleur
à la dorure du soleil
attrapant l'envoie
suivi de connivence
avec les rupestres
aux mains de Rodin
et des géométries
des cubistes
temples de l'esprit
vert et vertical
passant passé
(hors dans et par la grappe
à grappins des abattoirs
atomiques vestiges
des avançant du UN par uns)
de toutes les couleurs
en blanc de Chine
délavées rabattues
battues tordues décapitées
fondues dévastées...etc.
Ne pas dire que redire
jouant de toutes
les ponctuations
permettre le cauchemar
rêvent la rêverie
ne pas mourir
pour une virgule
éviter le point final
à moins d'avoir
un ci-haut rang
dans l'armée nihiliste
et prêcher en diable
le curé déguisé
jugeant des entrées
à la maison d'édition
des suivants
pour le conte
du dernier atome
de vérités sommaires
de la pulpe séchée
de l'exactitude
des faits d'hiver

Passage pas à pas
en lignée
de Silence
une marche sur les os
de vieilles choses
sanguinaires
de fleuve rougies
d'une terre à sang balles
où se tortille d'un cancer
indécrottable depuis le début
du monde de Courbet
les hanches aux galbes
de milliards de queues
de poêlon
en tintent à marre
qui finit dans les cris
de Munch
en un compostage
de baleines pourries
de Jonestown and Co.
la main sur la paroi du tunnel
de toutes les terreurs
à la manière du Tintoret
sortant prendre l'air
au-delà de la création
vers quelque chose
de l'autre bord ICI
que corps érections
de missives colle ton cul
sur le bord du mien
du même cul culte
que le culte de sac
au bout de toutes les morts
de l'en faire des bebelles
etc. etc...
So what l'irlandais
la forme eeeeeeeuh ?
La Mort
Là il s'agit d'agir
avec le vent
pile ou fesse la bombe
le torse bollywoodien
paw-paw t'es mort
pawar pas fort
festif au dernier repas
tout est permis
Épuisé la terre tri
Nature natures
atomiques
et la mer dans le bunker
de papa Noël
apportant le dieu
tyran le diable
par la multiplication
des queues de poissons
futurs wawarons
faisant la belle lettre
dans la marre infinie
où tout fait retour
Perdu À bleu vert
jaune chinois
de la chambre
de la maison
de soi-même
moijtous
et des rouges à se pendre
À quoi aura rimé
tout ça...
Une vie deux 3
4 cinq milles
et quoi ???
Marionnettes
pantins des tonnes
de spermes en cul-de-sac
mon ma chérie
en fin amour
tout autour




Valéry *


20 mai 2015

Quand Corps


'Il est simple
d'avoir la force
d'agir, et si malaisé
de trouver un sens
à l'action' * 

Tant que le germe
nécrologique
en douce joue
et cou coupe
pas nier
pour un dieu
qui sauvera
le monde
croire con
et concombre
peuvent en découdre
avec la mort
sans la grande
erreur d'être né
non né en enfer
à toutes les sauces
au mourant
de nos amours
Au printemps
à quoi croyais-tu
C'est sans espoir
du bord
capich ta liste
démoncratiquement
totalitaire ou que
divinement
et l'art n'est qu'un dé
à coudre au doigt
du plus Grand que Soi
ce Rien du tout
pour dire quelque chose
(bon mauvais
le mal étant infini
un fini alors
serait bien ?)
Pareil à un tableau
d'ossature en chair
en devanture
amusée se dandinant
pour le plaisir
de Baudelaire
arrêtant la fable
l'imageant rendant
toute chose
à ce qu'elle est
la mise au monde
d'un admiré vrai ou faux ?
En ce jeu terrible
Là au Rien à faire
pas bouc
pas homme
pas dieu
essaimancipation
antre nous en sa nuit
blanche un temps
C'est sans époque
où c'est quelque chose
comme la bêtise
contre l'imbécillité
qui veut sauver
manie tout
des morsures de l'artiste
conscient naïf
de Rien Là convaincu
du gros boulot qui reste
à abattre dans l'éther
sans oiseaux
de la corrida
de ceux qui passent
leur vie à poser la question
de l'existence
ou pas de Dieu
déjà énorme
qu'il nous ait créé
et qu'il croit en nous
pour le reste
faite venir les tombes
hauts à se prendre sur le vif
en délit de justifications
de Jonestown
grégaires et blattes
et plein d'ennuis
Et Dieu va assigner
imperceptiblement
de le suivre
au jugement dernier
par la bouche
technique de ses führers
disparus ni vue
ni connu
alléluia!

Que les larmes
de Nietzsche
soient demeurées
seules
Infiniment
seules dans le cheval
cravaché le chien chat
torturé gazé
un lieu commun
et le cri des porcs
des gorilles
des cétacés
enfants lieu commun
d'avilir d'exécuter
exécutants infernaux
ceci est l'Enfer
des en faire
naturel simple et vrai
et le train train quotidien
des voyous assassins
comptables chiffrés
d'imbéciles héritages
mathématiques
sans instinct
wagons de queues
entrant à la gare
ressuscitant Lazare
des camps de l'Homme
et de la Poune
Esthétique pas poli
ni tiques
mascarades masques
à brasser la statut
des mots caches
maux un délire
d'évanouissement
portant l'hydre mentale
hitlérienne à sa phase
gazéifère des disparus
d'exterminations
Voici l'Homme Un
aux miroirs multiples
du désir de mourir
'La vie ne songe
qu'à se reposer
le plus possible
en attendant la mort.
La vie ne songe
qu'à mourir' **
De ces beautés
jusque dans la tranchée
papillons poèmes
des enfants au loin
jouent la lumière
extraordinaire
'Le plus terrible
dans la beauté
n'est pas d'être effrayante
mais d'être mystérieuse
En elle Dieu
lutte avec le diable
et le champ de bataille
se trouve dans le coeur
de l'homme' ***
Si cela veut dire
encore quelque chose ?
Dieu
homme
vie
mort
cimetière cime taire
Céleste terre chérie
oasis des labeurs
passés à venir
des filantes qui y meurent
une mort infinie
et éternelle
pour un tombeau
de Rien là
hasard de bonté
d'amour
d'élévation
de la belle et la bête
en osmose extase
coïncidence des opposés
épiphanie coït
la loi des cent morceaux
internet ou pas
de la soupe en bouillie
pour les chats
de la rat ta touille
un fourre tout
en vérité miroir
de vie où domine
la quête à jamais
sans écho du sens
du pourquoi
être agrippé
à la falaise de sable
pour y finir engloutie
en percussions
pour Bartok
et orchestre
hors chant en musique
in the string
et des fleurs du nom
du Silence
Imprenable insaisissable
passage à la lumière
beauté d'effroi
en chair de poule de pendu
grimpé au haut du beffroi
déglingué pour dire
un de ces mélanges
d'écroulement
des détritus
amalgames
à perroquets bons
pour un premier
poussin de vieille poule
à la comédie
pondant en bilboquet
pour la fête à Saint-Hubert
courant en meute
après le renard de bon Dieu
quand c'est l'état
de guerre perpétuel
traversant la toile
du tambour...
de monsieur
madame monde
N'importe quoi...
Sans ennui
bien choisi
en toute âme
et conscience
qui sait?
Tous!
Puis c'est égal
dans le piège
à réel du JE
écomomique
d'un temps que les moins
de cent ans
ne peuvent pas
méconnaître
Le goût l'extase
et l'admirer
Dieu est plutôt
du côté du rat goût
de la boue
de la bouille à baise
du jupon d'Hélène
à l'île où tu meurs
d'une l'histoire
sans romans
peu de poésies
ne répondant
qu'à l'absurde
par des niaiseries
loufoqueries
railleries
humours noirs
pieds-de-nez
pirouettes
jacasseries
'Le lit est devenu
pour moi un lieu
de délices.
Je ne l'échangerais
pas pour tout l'or
du monde.' ****
Tout ça est sans fin
interminable
mort de l'Art
où le laissé Là
de la morne redite
débarrasse des mouches
noires mais fait disparaître
le fond qui fait la forme
crée l'espace
et donne la lumière
Alors en corps
pas encor ?

Musil *
Lacan **
Dostöievski ***
Napoléon ****