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14 mars 2021

Par Le Jour


comme 
faire un x
sur la terreur
du gros pied
le doigt
à l'orgasme
brunâtre
où ça sent
 ce qui vient
et sablier
des morts
les mêmes
au jardin
d'Abattoir
enfin
Ce qui déjà
est
 DISPArUes
Barbes
aux maux
invisibles
veuves noires
Nature
des k.os
techniques
Comme mal
X


Parfois
sortir
du sort
d'erre
ronces
et des entailles
ICI
à chaque
passe
l'avancé
au 
TOUT
d'à jamais
SEUL
prostré
de deuils
fatal
avec Jacques
oasis
en miettes
d'anciens
présidents
du Mont-Désert
Certain
que pas!
Et en plus
attaché
à la racine
entre trottoir
et bitume
des girouettes
vantant 
le suicide
des suivants
la mise de fond
sous
l'égide
des princes
ventriloqués
des menteurs
d'hommes
dodo
petits frère
là-bas
tirelires 
à la queues
 pinacle
du gros orteil
obélisque 
d'orgueil
d'artefacts
et par dessus-tout
TOUT
et béni!


Et des fatigues
de tête
 pensant
de vent
le bris
des larmes
la mer gelée
pascalienne
sang sanctus
et déni
des crimes
enfourchant
le cheval
de Georges
en bataille
par le jour
sans lumière
de ce qu'ici
bouffe la vie
qui 
EST
ailleurs
ICI
MÊME


Manipulations
chiffrés
fixés
d'exterminations
en avançant
SILENCE
des Abysses
Même 
le UN
des uns
rattrapé
à la queue
de faim
d'air
d'eau
et de songes
venus
du 
CAMP
des mises
à mort
festives
au royaume
du 
UN
de l'Enfer
plein jour
en pleine
 Nuit
Idiot
qu'est-ce que tu crois
croasse
Main à mère
à travers songes
Va... 





8 déc. 2017

Vol De Jour


Signes Seuls 


LÀ en pleine lumière
Sapience assemblée
par spasmes d'esprits 
Détachées infimes
souffrances de clarté
contre secte commune
enchaînées de bonheur
insolante
En vain tout retourne
à l'insignifiance
et scories
mais demeurant
à la disponibilité
de l'AMOUR
L'Art n'étant plus
qu'un cimetière
de l'esprit
par admiration
en de vives mémoires
peuple celui
des égarés
qui ne peuvent
se perdre
parce qu'ICI
tout est perdus
décrochant les formes
du vertige
du déséquilibre
par d'insensés
privilèges
à prendre appui
quand tout tombe
Mais des larmes
sans armes
que ça s'évapore
dans le sidéral gelé
cela reviendra
mille trilliard
d'attentes
quelque chose
de retour
après Friedrich
les glaces de Daudelin
Paris par ici
des pairs bien postés
à la proue de la cervelle
portant le tombeau
de la catastrophe
de la ligne à la couleur
aux signes
Finalement c'est toujours
posthume
et c'est d'effroi
que tout c'est éteint
en ces gestes
et restes d'empires
plutôt qu'enmieutés
disait le roi de la sarbacane
dansant sur la table
écréanchée de l'oubli
des jambes
pareil à Fred Asteure
arrangé par Darwin
justifiant Wittgenstein
de ne pas trop s'en faire
avec ça Quand c'est fini
ferré le poisson à avaler
les haut comme les bas
troués du président
des affaires du monde
Sobre oui mais de quoi?
Du JE dopé tous risques
tout compris détruire
mais quoi?
Parcelles résiduelles
Marcel des chants requiem
passant de la bagosse
pour avenir aveugle
dans les musées voyant
s'éteindre la chandelle
devant les cires de Rosso
sourd devenue malentendant
par manque d'écoute
sollicitant des bouchons
de cires afin d'éviter
la prise de becs
avec la création la détresse
en bref les émotions
magiques mystérieuses
entre deux morts éternelles
éclaircie entre les fentes
d'une bouillie monde
par Courbet
baisant la trahison
d'une manière cavalière
idéologies poésies
réalité commune
ou à côté du côté
du bord sociologique
des morts tirant la pipe
à Michel Simon
derrière le rideau
avec Elsa Dora
et Lili en pantalon
la barque de l'Amour
s'étant brisée sur le compte
des bijoux de famille
en queues de poisons
dans un bocal matissien

De l'autre côté ici
dans la splendeur
du "Minuit accourant
un couteau à la main
à rattraper à égorger
la douzième heure dehors"*
Et hors bien posté
tu voies te vu
maintenant tu échappes
ils les mêmes
du UN en uns
disparus avec lui
sa création de ratios
dans ses poches crevées
poésie assaisonnant
les beaux jours
en pleine nuit
Là celui-ci passe
devient la propriété
de l'autre des autres uns
du UN de celui
du conte et c'est fermé
devient éternellement
cette histoire
dans le focus mystérieux
du vivant sang chaud
qui sait qui va mourir
en devenant éternel
de ne pas savoir
Mort ne l'ayant
jamais su
Cela ou le savoir
et là la condamnation
est fatale mais demeure
paradoxale
Celle de la sève
du doute gardant
le lumineux à jamais
prêt à renaître
de la mort éternele
mais qui sait...
Tout est LÀ

Y être en forme
de pas vu ni connu
où être Seul même
n'est pas certain
Par contre on est libre
toujours dans l'état létal
du monde (comme poison)
En fait il s'agit
de préciser sans tomber
dans le cartésianisme
le nihilisme de vieux
prédateurs
d'esprit de chairs
darwiniennes
En plus ils ne sont pas
très beaux
ont la disquette fragile
des gagnants intelligents
d'ennuis de vieilles peaux
d'éduqués prisonniers
de la richesse
des autres au prix
des diplômes
ayant connu
la soeur bonne
à vingt cent
Marx Busch Lefèvre
Trump Dofny la Poune
à Brunelleschi
à l'enfer de Rodin
l'histoire des autres
racontée par lui le même
UN des uns
en sa défécation fiction
et dans la farce d'ignorance
de pure folie sans mystère
pour Personne
et bien science ou pas
connaissance ou pas
l'usure du monde
l'enflure d'orgueil
inconcevable
irrecevable irrévocable
disparition du cerveau
flash poussière
hors le mensonge
l'envoûtement
des précipités...
à revenus fixes
de la case des départs
et puis...Après?
Art de la vérité
du mensonge
éternel ou pas
c'est mon Amour
le reste.... est gagné
d'avance


Maïakovski *