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23 juin 2021

Le fil


 



Pour que se transfigure
les jours
enlaidis
d'insignifiants
affronts
à la splendeur
d'une ligne
un trait
couleurs...
Tout
ce dont une main
(Axe d'Abraham)
figeant
le spectre
de la Mort
sommée
de retenue
à ce moment
précis
hors la portée
des us et coutumes
peint sculpte
ce que l'âme
dicte
le désir
sans sujet
À ce lieu
quand on y est
moment
Sans langue
(ou coupée)
La violence
aux arrêts
la création
 jouant
l'enfant
porte le coup
fatal
au chaos
et s'ordonne
alors
la mise en forme
de la paix
de l'image
en elle-même 



Lignes 
pour 2 mains
fragiles
traversées
de tous temps
jusqu'ici
tranquilles
mais incertaines
toujours
Pas LÀ
en pose
sur les sommes
et les chiffres
perclus
de misères
à la bourse
des désirs
monnayés
par la loi
de l'Homme
que copie
les caméléons
du quotidien
pour ne pas
vivre mais
vivoter
sous le joug
historique
des morts
en masse




Peindre sculpter
passer
tu voie
et tu doit
tenir
avec ce tout
donné
C'EST
TOUT



Ne peux ce dire
ce qui ce crée
ce fait
EST



Et du noir
Chine
Manet
et l'Occident
et des joie
par la suite
des couleurs
en toutes
naïves
présences
sur les stragédies
des suivants
le destin
des faits




7 oct. 2019

L'Envol



Art de ne pas
Pour Personne
le moins
de sales affaires
jouant un tour
à l'enfer
Rêve Seul
et seul à seul
tenant lieu
hors du commun
compostant
de la Nature
nature
Alors au-delà
des mots
LÀ qui font signe
se signent entre-eux
ce font histoire
et sens hors le grappin
la lettre volée
l'envoûtement
le rapt de la vraie vie
 AILLEURS ICI
au visible rendu visible
Ceci de l'erreur
à la vérité
tu vois ce RIEN
non pas qui est tout
mais ce RIEN
qui EST LA VIE-MÊME
absence limbique épicène
ou encor...allons
Camarade
Enfin pour le dire
pas pour tous...
Indicible RÉEL
un conte proématique
pour le vrai
sous sacré paysage
d'égouts à ciel ouvert
insensé crachat
dans les airs
en bain de merde
indifférent
une Disparition
de main d'extermination
au Camp du déni
Alors quoi penser
Où suis-je
des enfers
tu chasses l'orignal
et là un pape
mange une banane
regardant Bacon
exténué derrière
les vies d'ange
au zoo des bâillonnés
encor pas nihilistes
pour 5 sous zéro
un conte à reprendre
par cinq chemins
en rose des vents
pire que les bleus
beB et mieux
que deux mains
en prédation
anthropophagique
Épiphanie
du réel désiré
LÀ comme tel
avec l'anti-Nature nature
comme désobéissance
délivrance au sang
béni ou pas
L'Amilioré
dans la Présence
proématique
Je vous AIME
moi-même
car JE hais l'autre
naturellement
Dire autrement
l'avion aux ailes
noircissant
les pavés de Notre-Dame
signant de croire
par nature un Dieu
ne payant pas de mine
la reconstruction
des fins dernières
Ce qui reste
demeure
après tout
ces larmes d'Amour
de quelque chose
d'un effleurement
d'inatteignable
plus que vie mort
ou second état...
de la BEAUTÉ
qui Peut-Être
et qui SAIT

Départ pour outre
grappin...
Tenir ne perdre
aucun bon coup
à tendre vers...
N'usse l'amitié(e)
jamais la mer
ni Saïs que Miamioù
des rives livrant LÀ
la liberté à sa lumière
D'autres risques
voyages à ce qui vient
odeurs salines
vents d'où sans peur
aux milles reproches
à la criée des sirènes
Très-tard non
qu'est-ce que veux dire
va sans dire...
L'île et quelques épaves
en derniers lieu
De minables
et incompréhensibles
bruits de bas-fonds
Machines à bruit
de K.O terminant
sa fureur en lui le même
UN des uns
Lueurs contraires
à passe rapide
sur la raison funèbre
Art clé d'envol
immature croisé
d'antithèse...
Ceci.


6 mai 2018

Étouffer L'Affaire


Pictogrammes
aveugles 


Art du mensonge
pour une vérité
suspendue
à main tenir
retenant arrêtant
par dix versions
la conscience
en forme de lumière
manière de Voir
la métamorphose
opérée son compostage
son mix me up
d'où où vers où
en l'ICI crevant
d'usures d'érosions
de dérisoires dessins
en forme d'épaves insensées
prolongeant l'insistance
l'entêtement voulant
sortir de l'insensé
de la beauté effrayante
de l'envoûtement
l'existentialisme
de l'esthétique
du style manière
du un a UN le même
(Saïs) de Personne
du Visage du tintamarre
du cerveau de la Secte
en somme l'emprisonnement
du souffle du parti pris
de l'éphémère
de cela qui est
doit-il être cela étant
mais quoi de la musique
et du travail guérissant
de tout de vérité
et mensonge
non de RIEN
un songe d'une nuit d'hiver
peut-être...
Tout le sans tête du Dieu
s'enfumant avec ses mots
que Nerval si cher à l'Aile
fait mourir pendus
au lampadaire
de l'intoxication
immolant dilapidant
les maux des mots
à la fin...
L'Ange massacré
de l'ignorance
qui se tue
Qu'est-ce qui vient LÀ
en ce SILENCE
roulant de grosses
affraires Arendt
masse et loisir
sans culture
masse liée alliée...
Disparue par instinct
en Cronos l'UN des uns
mépris d'Amour
beaucoup d'appelés
pestant aux mangeoires
empoisonnées l'air poudreux
des tires pieds
Non seul chérie
autrement...
Diversions
Ceci prenant le vol
plané interné du miroir
ayant l'avenir rompu
depuis le vide
de l'esprit et bien avant
la mort de Dieu
des anges des saints
des auréolés déchus
le squelette tremblait
gémissait se changeait
en pétrole explorant
la nuit encombrant
le ciel cherchait le lieu
sa prédilection son choix
un trou pour sortir
la création
de sa l'asphyxie
Cela fait retour
cela vient mais comment?
Un jour au néant
de TOUT
un repos bien mérité
un Dieu seul
se croyant étant lui
là avant pendant après
TOUT de toujours
plus fort en pensée
que ses assassins
poètes philosophes
(seul un dieu peut encore)
et à la grâce de Dieu
en vérité comment
assassiner un DIEU?
Par oubli de son nom?
Du bon chemin?
D'Abraham au conte
final...
Et l'Art de quoi?
De RIRE de RIEN
naïvement niant
tout du sérieux
du monde t-el qu'il est
en apparence
et au-dessous
dans son trou
de peaux mortes
sur le dos des morts
d'enfants aux cheveux blancs
tenant lieu d'Offrandes
anthropophagiques
à l'écomomie darwinienne
faisant écran sur la Guerre
des mises à table
des prix de la viande
pour deviner qui vient
souper ce soir
Art de dire que la Beauté
sauve le monde
pour ne pas qu'il crève d'ennuis
enfin de tenir tête
à la multiplication des poissons
des pains comédiens
appelés par pour le SEUL
rôle le UN de la fin

Et si de l'état de prisonnier
sachant que la liberté
il n'y en a pas
c'est de la pure poésie
éternelle à mourir
unique objet
d'amour aveugle
et de merveilles
Alors librement
y croire tenant
à la paroi par arrêt
d'un petit dessin
comme une mémoire
se protégeant
de la disparition
totalitaire
de la Nature natures
vers le UN tirant
le Dieu par la queue
et diable et dieu
le bien le mal
en ses instants funestes
de pierres lourdes
tombant tristes
sur les enfants posthumes
oiseaux suifs misérables
évanouit des rêves
Voici la FIN
de l'insensé
et l'absolu
de la VÉRITÉ