17 mars 2018

La Cage


Visa Pour Le Bleu


...peau aussi
delà contre-muré
au don
première clarté
du désir
en rayons
monde
le chat s'étire
poils en lumières
tout comme
l'épave
prenant sa paye
de la rançon
des organes
au noir d'Arbus
ou d'Agata
post après
tranquille
désensorcelé
sortie de vérité
mensonge
et mort toujours
sous le ciel bleu
des mitrailles
à répétition
cerné fichu
scellé bloc
UN parfait
immobile
en rond Hegel
bagel travel
débandades
monstres
en total nombre
par capital
Au bois de boulons
pieds carrés
Sortie de cases
que des sorties
infiniment
petites ou grandes
créées de commencement
et de fins
Enfin air espace oiseaux
papillons âmes mêmes
sang froids chauds
chaux feu roulant
interminable métamorphose
grouillant de tête glaise
à modeler au brasier
de l'en faire de l'extase
d'admirer l'écroulement
vertigineux ou la montée
des fumées plafonnant
aux parois du UN des choses
corps et esprit LÀ ICI MÊME
en Colosse aux cris
de l'imaginaire SEUL
et contre toute attente
c'est beau?
Pareil à l'ouverture
qui sans mot dire
cueille en amant
rendant la réciprocité
aux frais du bonheur
des mères rouges
Il n'y a rien à dire
le bruit mène la danse
ce sera sa dernière
utilité disparaître
pour que se présente
le huitième jour
s'allonge n'en finit plus
persistant cassant
en folie d'y croire
à la beauté partie en fumée
derrière le Camp
des dés pipés
étreindre jusqu'à la faim
des maux de la sphère
sur la ligne évanescente
du chemin trouvé
pour en sortir du trou
des têtes à Papineau
et Bellechasse
et du Laocoon
par De Kooning
enflammé du Un des uns
totalisant le tyran par la queue
au tombeau du royaume
des parfaits
de Nature créantine
des mises bas des lépismes
quand la raison se dénoue
du cul bistre
pass over atomique
et bien le beau de l'air
reprend sa place
l'espace vertigineux
où la bataille reprend
le bleu du ciel
entre les évanouies
du marteau enclume
et les triés et le rythmé
de la vraie vie
ailleurs dans le dire
sortant s'aérant
de la froideur des momies
asséchées s'évanouissant
au sang réchauffé
du passage des maux à mots
passant sur la ligne
évanescente à étreindre
jusqu'à croire tantôt à la terre
tantôt au ciel
et à oser déranger
le silence du monde
qui va sans mais va-t-il?
Fixé encagé en lui
le UN des uns Tyran
tyrans Dieu dieux
sort scié en milliards
de copeaux du même
nom LUI ce pensé
pensant en se croyant
croire en TOUT
Alors outrepassons
(qui ça passons?)
le mystère d'y revenir
aux besoins de l'écroulement
de la conscience
en la nuit terrible
des cent milliards
de milliards incalculables
d'avant silex armes
larmes de la poésie
des étoiles
vues du trottoir
des villes de Klee
sur le bord des trous noirs
du sort qui va
en son pogrom programmé
de dôme doré
du UN des uns pour fin
d'all-over insensément
partout nulle part
comme ICI MÊME
LÀ juste LÀ
rempli de grâce
sachant la lumière
exquise équilibrante
de libre beauté
et selon l'immensité du constat
de chair et d'os l'esprit
dépris du martyre
de l'ignorance
allant avec le peu
le fragile l'éphémère
entendre Rilke
et tout est ombre
disparue dissipée volatilisée
Petits dessins
histoires de retraits
par à-coups
tremblants comateux
débris ravagé débité
RIEN...
LÀ s'étouffe
des mains tenant
pour l'ICI du souffle
cette respiration
agonisante
d'éparses présences
inattendues...
qui crient