11 févr. 2018

Du Vent Dans L'Étoile


Oiseau Et Lignes
De Cage


Leurres
d'écrous
d'en faire
enfraires
si mince
la ligne
de la vraie
VIE
De LÀ
le souffle
du bien
de naïveté
bien seul
tenant
ceci du ciel
de brouhahas
d'un Paradis
pas pour tous
donné donnant
à VOIR
tenir y tenir
l'espace
du vent
dans les étoiles
désapprendre
la mangeoire
bonifiée d'agonies
d'eaux dévastées
toxiques claires
scientifiquement
l'air de rien
L'Art ce constat
d'incarcération
...
Assez!
Allons enfants
joués au bois
des déserts
en terre morte
et des argents
sans odeurs
criminelles
par la justification
de l'agneau
d'offre et de la demande
à l'ail innocent
des mises à table
des blanchies
de si dieu le veut
le diable aussi
alouettes
des pays volés pillés
en fin dôme d'or
sur le dormir
des consciences
fracturées meurtries
d'histoires sectaires
oeil pour oeil
dans un dentier
d'Adam chassant Ève
à foutre dedans
pour quelques arpents
de sables mouvants
d'oubli du Peuple
qui manque
au Paradis de l'Exil
et de l'Attente
LÀ où force
est de croire
Cela Vient cela Est
...
Mise à l'échelle
de Jacob des pairs
en douces
virevoltant
poussières
désertification
d'Oasis
de pains et vins
après les dieux
retour tu voies
l'univers de la création
de la Beauté
des âmes bien nées
...
Les mots des signes
peu importe le chemin
des sans chemin
tenir déguisé en carnaval
en chaos de mots
en traces maux
des enfers de bonnes
intentions du UN les uns
les mêmes tyrans
de glorioles des fureurs
dedans dehors
aux techniques bottées
d'assouvies repues
évanouies d'atomes
pendus par les pieds
dans le vertige
de sa mort
Né du vent de l'ailleurs
ICI dans le bleu du ciel
quelque chose du bonheur
d'Abandon...Sera
régnant insaisissable
Amour tenant lieu
de l'infaillible infini
laissant venir
les petits enfants
appelant la géométrie
des coeurs lumineux
des cavernes à Bosch
à De la Tour Rembrandt
Goya...les baroques
les clairs obscurs
et Vincent de plein feu
la peinture...donnant
lieu et place à la grâce
de l'Attente...etc. etc.
Oeil dans l'oeil
du soleil seul Oeil
la nuit tombant des morts
en d'oeil des célestes
ils peignent
ils sont incernables
de vérités initiatiques
du LÀ...
en plein enfer
toutes les couleurs
de l'aurore
De plus en plus ICI
après l'interminable
Chant du Signe
Disparue de la fin
du Monde comme
de la mort de la Mort...
Passé outre posthume...
To late now...
better before
en futur antérieur
Cucubés de granites
de marbres
plombés du quotidien
de la terre plate
où tombe d'ennuis
puis disparaissent
le sujet des folies
rationnelles
Luttes guerres ruses
sauve-qui-peut
des poussières
champs de bataille
Et bien animie
de la Création
pour une sortie légère
de perversions
ciblée au moment choisi
entre les raisins
grégaires de la colère...
Le temps d'une exception
de Nature nature
jouant du Tyran
despote en UN uns
canalisant...le tralala
constaté la froideur
de l'état des lieux
après Disparition
de la roue du mourir
libre ICI créant
d'imaginaire
léger et frivole
s'enjouant du jeu
jouant le donné
qui s'est dissous
dans les règles
de chaque mois
tenant entre eux
pour quelques dollars
de douleurs nucléarisées
la banque de sang
du dormeur du val...
Après quoi?
L'ennui!