25 nov. 2016

Là Où Le Silence


De La Beauté
Qui Sauve
en passant

La nuit s'élève
sans mains
qu'en tête 
là où souffre
qui croit
dans le silence
d'ayant passé
Inventant
ta tasse de thé
de chair
incarcérée
alors du cul
tu vois Tout
dessinant traînant
encor le vide
s'imbibe
d'invisibles
célébrations
en fin... .
Arranger l'effroi
et trembler
en dessinant
le babil
de l'univers
infécond
par la mise en terre
d'autres heures
des tombes en bas
sans l'envol du réveil
bien mieux que pire
finalement
Ciel quelle affraire
On frappe
en coup de vent
c'est exterminé...
Rien tenant le vide
en fond de tiroir
'négativité sans emploi' *
encor et en corps
asséché légèrement
ballotté du fil délassé
par la plus petite
possibilité...
de bleu rebaptisé
sacrifice résiduel
en veine de mystère
Qu'est-ce qu'il croit
lui le LÀ l'ailleurs
pour Ici le Paradis
SEUL tu vois
sourd 15 à mineur
op,132 sons
pour petite oreille
TOUTUN en
silence

Éteignoir
d'oeil
en plumes
de suifs
cannibales
vestiges
vertige
adagietto no 5
au bout
du Silence
plus que larmes
et outrances
pour RIEN
nous des yeux
jusqu'au coeur
noir étreignant
le néant d'air
d'où monte les cris
pétris d'horreurs
l'Amour secret
visible rendu visible
à force de mourir éternel
taureau d'art
'Voire, ou que je vive
sans vie
Comme les images
par coeur,
Mort!' **
Dissonances
cassures
caméléons
enfin dire
l'épuisement
d'oasis
Babel à disquettes
et feu les mots
pour qu'il en reste
un peu...
Bombe
ou un par UN
Enfant pas de temps
demeure entre
sur des gongs
de Vivier
attrape au vol
En avant des oiseaux
sortis du froid
des morts
t'a vu?

Au bout du chant
demeure le dessin
et son rire
du dedans
de ce qui sort
un vol et la voile
d'envol
voilà la voie
sur la pointe
du vertige
là où le silence
s'éteint
commence
la vraie vie
d'ailleurs


Bataille *
Villon **